Il y a une semaine, douze grands clubs européens annonçaient la création de la SuperLigue… sans le PSG ni le Bayern Munich.
Une semaine plus tard, la SuperLigue n’est déjà plus d’actualité puisque tout a explosé en l’espace de seulement 48 heures. Devant la manifestation des supporters, des joueurs ainsi que des entraîneurs, les six clubs anglais ont rapidement quitté le navire et ont ensuite été imités par l’Inter Milan et l’Atlético de Madrid. A l’origine de la création de la SuperLigue, Andréa Agnelli (Juventus Turin) et Florentino Pérez (Real Madrid) ont reconnu que le projet était en stand-by. Une excellente nouvelle pour le Paris Saint-Germain, dont le président Nasser Al-Khelaïfi s’est immédiatement positionné comme un opposant à la SuperLigue et par conséquent comme un soutien précieux pour l’UEFA.
Objectif n°1 : ne pas enrichir le Real Madrid
Ce positionnement du PSG était bien évidemment calculé estime la presse espagnole. En agissant ainsi, Paris se met l’instance européenne dans la poche, et cela est précieux quand on connaît le passif entre l’UEFA et le PSG, notamment en raison du fair-play financier. Mais à en croire Eduardo Inda, Nasser Al-Khelaïfi a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire capoter la SuperLigue afin que le Real Madrid et le FC Barcelone ne s’enrichissent pas trop, dans le seul et unique but de conserver Neymar et Kylian Mbappé au Paris SG. Une astuce maline et gagnante mais incroyablement tirée par les cheveux de la part du consultant d'El Chiringuito TV. « Nasser Al-Khelaïfi savait que s’il y avait une SupeLigue, les chances pour Mbappé et Neymar d’aller au Real Madrid à Barcelone augmenteraient. C’est l’une des raisons pour laquelle le PSG a refusé de rejoindre la SuperLigue » a dévoilé le journaliste, intimement persuadé que la motivation première de Nasser Al-Khelaïfi en refusant la SuperLigue était de ne pas renflouer les caisses du Real et du Barça, qui auraient ensuite été en mesure de recruter Mbappé et Neymar.