Il y a tout juste une semaine, douze grands clubs européens annonçaient la création d’une SuperLigue fermée.
Six clubs anglais, trois clubs espagnols et trois clubs italiens étaient à l’origine de cette révolution. A peine 48 heures plus tard, Chelsea, Manchester City, Manchester United, Tottenham, Arsenal, Chelsea, l’Inter Milan et l’Atlético de Madrid se retiraient officiellement devant l’incroyable contestation des supporters, des joueurs et des entraîneurs. A l’instar du PSG, le Bayern Munich n’a jamais été impliqué dans ce projet de SuperLigue. Il faut dire que la création d’une ligue fermée n’est même pas imaginable aux yeux du président bavarois, Karl-Heinz Rummenigge. Interrogé par le journal dominical Bild-am-Sonntag, le patron du Bayern Munich a d’ailleurs fait savoir qu’il n’y avait désormais plus beaucoup de chance de voir la création de la SuperLigue aboutir un jour, malgré le forcing de certains clubs comme Barcelone, la Juventus Turin et le Real Madrid.
« L’idée de créer une SuperLigue est définitivement enterrée. Finalement, c'est peut-être même une bonne chose que nous ayons eu tout ce cirque pendant 48 heures. Les hommes d'affaires ont compris une fois pour toutes que le football ne répond pas seulement à une logique économique. J'ai moi-même joué au football, j'ai toujours pensé que j'avais une responsabilité envers le football, et pas seulement envers l'argent » a lancé le président du Bayern Munich, nommé à la tête de l'Association européenne des clubs (ECA) au côté de Nasser Al-Khelaïfi, le patron du Paris Saint-Germain. Reste maintenant à voir comment l’UEFA sanctionnera les clubs frondeurs en Ligue des Champions. Par l’intermédiaire de son président Aleksander Ceferin, l’instance européenne a fait savoir que le Real Madrid, la Juve ou encore Barcelone écoperont sans doute de sanctions tandis que les clubs anglais, qui se sont rapidement retirés et qui ont ainsi fait capoter le projet de SuperLigue, pourraient être épargnés.