PSG ‍: Al-Khelaïfi envoie les punchlines, le Barça prend cher

PSG : Al-Khelaïfi envoie les punchlines, le Barça prend cher

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Ce mardi soir, le PSG reçoit la Juve pour son entrée en lice en Ligue des champions. Nasser Al-Khelaïfi s'est avant cela fait remarquer, à l’occasion d’une conférence sur l’évolution du football ce lundi. 

Le PSG démarre sa campagne européenne par un choc ce mardi au Parc des Princes. Les hommes de Christophe Galtier seront en effet opposés à la Juve. Les champions de France ont pour l'occasion un groupe au complet, alors que la présence de Vitinha était incertaine en raison d'un coup reçu au genou dimanche soir face à Nantes. Avant cette rencontre de C1 contre les Turinois, Nasser Al-Khelaïfi était présent ce lundi à une conférence sur l’évolution du football au congrès international "FootballTalks", organisée par la fédération portugaise. Et il en a profité pour tacler subtilement le FC Barcelone, avec qui la hache de guerre est encore loin d'être enterrée. 

Nasser Al-Khelaifi remet en place le Barça

En effet, le président du PSG a tenu à rappeler que les clubs endettés nuisaient aux intérêts du football mondial. « Certains clubs ont une dette de 1,8 milliard d’euros. Ce n’est pas sain, c’est un désastre pour le football. Grâce à Dieu ce que nous faisons c’est d’avoir zéro dette. Bien sûr, nous avons perdu de l’argent avec le Covid et d’autres clubs aussi, pour être juste, mais nous n’avons rien à cacher. Certains clubs ont de grosses dettes et c’est le risque, c’est le danger pour le football. Certains sont restés à la présidence pendant des années et sont partis en laissant des dettes pour leurs successeurs. Ils ont laissé un désastre pour les autres présidents. C’est le danger pour le football et on doit s’en inquiéter et y faire attention car c’est le danger qui peut détruire le football », a notamment indiqué Nasser Al-Khelaïfi, qui ne manquera pas là de faire réagir en Catalogne, alors que Javier Tebas, le président de la Liga, n'en manque jamais une pour tacler le PSG, qu'il estime aussi dangereux pour le football.

La SuperLeague en prend aussi pour son grade 

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A noter que l'homme fort du club de la capitale en a aussi rajouté une couche sur la SuperLeague et sur les clubs qui voulaient y adhérer : « Nous devons respecter les fans, les médias aussi, l’écosystème du football est beaucoup plus grand que certains clubs. Mes collègues et moi-même de l’Association européenne des clubs ne sommes pas en faveur de la Superleague et cela aide à protéger les clubs moyens et petits. Il est important qu’ils continuent à se développer, qu’ils puissent jouer des champions et devenir de grands clubs. Un club moyen ou petit peut soudainement devenir grand ». Voilà qui est clair de la part de Nasser Al-Khelaïfi, qui avait, avec le Bayern, déploré l'attitude des clubs voulant créer la SuperLeague, qui ne permettait pas à des équipes dites moyennes de pouvoir y participer.