Neymar et le PSG ont paniqué pour pas grand-chose

Neymar et le PSG ont paniqué pour pas grand-chose

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Pendant que le Collectif Ultras Paris manifestait son mécontentement devant le siège du Paris Saint-Germain mercredi, d’autres supporters exprimaient leur colère près du domicile de Neymar. Une action condamnée par le club de la capitale, même si les fans ont su rester mesurés dans leur initiative.

La manifestation au domicile de Neymar n’est pas passée. Remontés contre le Brésilien, des supporters du Paris Saint-Germain ont tenu à lui montrer leur colère mercredi. « Neymar casse-toi ! », a pu entendre le milieu offensif, dans cette action inacceptable pour le club de la capitale. « Le Paris Saint-Germain condamne avec la plus grande fermeté les agissements intolérables et insultants d’un petit groupe d’individus, qui ont eu lieu ce mercredi », avait réagi la direction francilienne.

« Quels que soient les différends, rien ne peut justifier de tels actes, poursuivait le communiqué. Le club apporte tout son soutien à ses joueurs, à son encadrement et à toutes les personnes concernées par ces comportements honteux. » De son côté, le Collectif Ultras Paris, qui avait manifesté devant le siège du club, a également condamné cette initiative. Et pourtant, le quotidien Le Parisien nous apprend que des membres de l’association étaient bien présents à Bougival.

Neymar n'était pas en danger

Ces fans sont néanmoins restés mesurés dans leurs actes. En effet, le média régional indique que la manifestation n’a duré que quelques minutes. Très vite, les forces de l’ordre sont intervenues pour interrompre la scène, mais n’ont constaté « aucune dégradation ou échauffourées ». Un témoin confirme que les supporters présents n’ont pas tenté de s’en prendre physiquement à Neymar.

« Il ne s’est pas senti menacé une seule fois, a raconté ce fan. Dès que nous sommes arrivés, on a été encadrés. Il y a eu quelques chants et ça s’est réglé comme ça. Il n’y a pas eu de tentative d’intrusion. Il n’y a pas eu volonté de lui faire du mal ou de le frapper. C’était juste une manière de lui faire comprendre notre mécontentement. » Plus de peur que de mal pour le numéro 10 du Paris Saint-Germain, peu épargné par le maire de Bougival, mais défendu par ses voisins.