Sanctions, lieu du match ‍: le bras de fer commence pour OM-OL ‍!

Sanctions, lieu du match : le bras de fer commence pour OM-OL !

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Après l'émoi suscité par l'attaque du bus lyonnais dimanche, il faut désormais penser à rejouer le match. Mais où ? Vincent Ponsot ne veut pas que ce soit à Marseille à cause d'une sécurité insuffisante pour l'OL.

La LFP a de nouveau un épineux dossier sur les bras avec OM-OL. Après le fiasco de dimanche, il faut penser à la suite très rapidement. La commission des compétitions se prononcera jeudi sur le sort de l'Olympico. Il faut trouver une nouvelle date mais peut-être aussi un nouveau lieu pour le match. En effet, la sécurité a été défaillante dans les rues marseillaises dimanche avec le caillassage des bus lyonnais des joueurs ainsi que de celui des supporters. Même en rejouant le match à huis-clos, une récidive est toujours possible et ce d'autant que les choses se sont aussi envenimées en tribune dimanche soir.

Revenir à Marseille aussi vite, impossible pour l'OL

Vincent Ponsot a lui été très clair. Invité d'OL Night Session sur OL TV, le directeur général de l'OL s'est montré inquiet quant à un possible deuxième match au Vélodrome. Il veut rejouer le match sur terrain neutre. « On va engager un certain nombre de procédures et d’actions pour que le dossier soit traité. Aujourd’hui, les conditions de sécurité pour jouer à Marseille ne sont pas réunies. Il faudrait donc jouer sur un terrain neutre. On souhaite rejouer le match, les joueurs n’y sont pour rien. Tout comme nos joueurs n’y étaient pour rien quand la bouteille a été lancée au Groupama Stadium, même si on les a sanctionnés sportivement. Ce qu’on veut, c’est que la sécurité de nos joueurs soit garantie. Ils sont là pour jouer au foot et nous ce qu’on demande, c’est qu’ils ne se prennent pas un parpaing sur la tête », a t-il expliqué.

Au sujet d'éventuelles sanctions pour l'OM, Ponsot n'a rien demandé explicitement. Néanmoins, il suggère que des responsabilités soient dégagées, que des sanctions soient prises après les incidents très et trop graves de dimanche. « Les représentants des forces publiques nous disent que tout s'est passé correctement, la ligue dit que ce n'est pas sa responsabilité, et nous, on a un entraîneur avec 12 points de suture, un groupe qui est marqué. Il faut qu'il y ait des conséquences », a t-il lâché. De quoi tenter de mettre la pression sur la LFP dans un dossier plus complexe juridiquement que jamais. Si jouer sur terrain neutre semble possible, qui doit être responsable après les incidents de dimanche ?