OL ‍: Peter Bosz chouchouté, ça agace à L'Equipe

OL : Peter Bosz chouchouté, ça agace à L'Equipe

L'OL va jouer des matchs capitaux avant la trêve internationale. Pour Vincent Duluc, il serait temps que les dirigeants se penchent sur Peter Bosz, le jeu pratiqué et les résultats obtenus. 

Après un début de saison encourageant sur le plan des résultats, l’OL s’est écroulé à Lorient (3-1) mercredi soir. Il faudra vite rétablir la situation ce dimanche à l’occasion du délicat déplacement à Monaco, sous peine de déjà montrer des signes de faiblesses inquiétants. Car dans le jeu, Lyon peine à afficher un niveau digne des ambitions de Peter Bosz, qui est en place depuis désormais plus d’un an, mais a manqué de qualifier son équipe pour une Coupe d’Europe lors du précédent exercice. La mayonnaise ne semble toujours pas prendre, mais l’entraineur néerlandais n’est pas vraiment sur un siège éjectable. Les dirigeants lui font confiance, à un niveau qui étonne beaucoup Vincent Duluc. Pour le journaliste de L’Equipe, qui est depuis longtemps déjà assez frileux sur le cas de l’ancien coach de l’Ajax Amsterdam, l’OL donne une latitude incroyable à son technicien en chef, comme aucun autre à sa place avant lui. 

Le podium et rien d'autre pour l'OL

« Le soutien de ses dirigeants n'est pas ambigu, et il continue de bénéficier d'un crédit humain et technique élevé, en interne, comme aucun entraîneur de l'ère Aulas avant lui. Mais au bout de quinze mois, son équipe continue à jouer rarement comme il le demande, avec ou sans le ballon, ce qui interroge sur sa manière de faire passer ses idées ou de les imposer », a expliqué la plume de L’Equipe, qui ne tolérera visiblement pas de voir l’OL zoner dans la première partie du tableau sans avoir plus d’ambitions et de résultats. Pour Vincent Duluc, il serait temps de monter le niveau d’exigence. « La défaite à Lorient a profondément modifié l'atmosphère : avec un effectif pareil, à un match par semaine, Lyon doit être en permanence sur le podium, et même dans le match pour le titre après quinze journées, quand la Coupe du monde coupera la saison », a souligné le journaliste, dont les propos pourront résonner maintenant que l’OL va affronter des gros bras dans les prochains matchs, comme l’AS Monaco et le Paris SG.