OL ‍: Match perdu pour l’OM, Aulas soutenu à 100 %

OL : Match perdu pour l’OM, Aulas soutenu à 100 %

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Même s’il n’est plus le président de l’OL, Jean-Michel Aulas a ressenti le besoin de monter au créneau pour défendre le club rhodanien après les incidents à Marseille. Il réclame de grosses sanctions à l’encontre de l’OM.

Même si les incidents se sont produits à l’extérieur de l’Orange Vélodrome, les sanctions doivent tomber à l’encontre de l’Olympique de Marseille. C’est tout du moins l’avis exprimé de manière très claire par Jean-Michel Aulas dans les colonnes de L’Equipe, quelques jours après les incidents ayant émaillé l’Olympico de dimanche soir, lequel a été reporté après le caillassage du bus lyonnais. « Il ne faut pas que le match soit reporté mais que les sanctions tombent, cette fois-ci, de manière définitive. Si on reporte le match, on donne la possibilité aux auteurs et à ceux qui les regardent, de recommencer » a fait savoir Jean-Michel Aulas.

L'ex-président de l'Olympique Lyonnais sous-entend de manière assez claire que selon lui, le match doit être donné perdu sur tapis vert à l'OM. De manière plus concrète, il y a peu de chance que la LFP aille dans ce sens et on se dirige plus probablement vers un report dans des conditions à définir. Pourtant, ce que Jean-Michel Aulas avance est tout à fait audible selon Dominique Sévérac, lequel est allé dans le sens de l’ancien président de l’OL sur l’antenne de la Chaîne L’Equipe.

Dominique Sévérac donne raison à Jean-Michel Aulas

« Aulas réclame des sanctions contre l’OM, il a raison. Il aimerait que le match ne soit pas reporté, malheureusement pour lui ce sera reporté. La commission des compétitions va statuer et le match sera rejoué. Mais la philosophie de Jean-Michel Aulas, c’est de dire que les clubs ne sont pas responsables que dans le stade et ça, je le partage. Évidemment que c’est un environnement, c’est une façon dont un club gère ses supporters, quel rapport il a avec eux de manière politique et pas uniquement au stade » a commenté le journaliste du Parisien dans l’Equipe du Soir avant de conclure.

« On ne peut pas dire que ce qui se passe à quelques mètres d’un stade ne concerne pas le club et le propriétaire du club donc moi, j’approuve cette vision-là. Il ne faut pas se laver les mains parce que cela s’est passé à 200 mètres du stade » a fait savoir Dominique Sévérac. Selon lui, l’OM n’est pas à exonérer à 100 % dans les incidents, bien que l’attaque du bus lyonnais se soit produite à quelques rues de l’Orange Vélodrome. Reste maintenant à voir ce que la LFP pensera de tout cela alors que la commission des compétitions se réunit ce jeudi matin pour définir une nouvelle date pour le match.