OL ‍: Daniel Riolo déchire le ticket Textor-Parker

OL : Daniel Riolo déchire le ticket Textor-Parker

L'Olympique Lyonnais a frôlé le désastre dimanche contre Metz, mais le seul point pris par l'OL ne suffit pas à éloigner les inquiétudes. Fabio Grosso et ses joueurs semblent avoir été abandonnés par John Textor. 

Chaque week-end qui passe inquiète de plus en plus les supporters de l’Olympique Lyonnais, alors même que le Groupama Stadium affiche un soutien sans faille à l’équipe de Fabio Grosso. On l’a vu contre Metz, les fans de l’OL ne veulent pas tirer sur l’ambulance, mais le constat est là, le club de la capitale des Gaules est bon dernier du classement de Ligue 1 et ses prestations n’augurent pas d’un redressement brutal. Pire encore, l’OL n’a plus réellement un patron à plein temps, puisque John Textor est reparti de l’autre côté de l’Atlantique, et que Santiago Cucci a déjà annoncé qu’il gérait les affaires courantes en attendant un successeur. Dimanche, Tony Parker s’est installé à la place de John Textor dans la tribune officielle, mais aussi doué soit-il, TP ne passe pas pour le sauveur tant attendu. Daniel Riolo n’a pas caché sa peur de voir l’Olympique Lyonnais sombrer corps et âmes cette saison.

L'OL n'a plus de patron

Dans l’After, le journaliste de RMC a fait part de son inquiétude grandissante concernant l’avenir de l’OL au plus haut niveau. « Ce qui est fou, c'est que le président est au Brésil et il n’est pas revenu pour ce match. Il n’y a plus personne qui dirige le club (…) Tony Parker ne peut pas être président de l’ASVEL et de l’OL en même temps, ça ne rime à rien. Je n’ai pas l’impression que ça va aider l’OL tout ça », a confié Daniel Riolo, interpellé par la scène finale du match, lorsque c’est Fabio Grosso en personne qui est venu parler avec les Bad Gones, là où il y a quelques saisons, c’est Jean-Michel Aulas qui s’y collait. Et il n’y a pas que le journaliste parisien qui s’inquiète, puisque dans Le Progrès, on a aussi du mal à comprendre le comportement de John Textor, qui a tout de même dépensé 800 millions d’euros pour acheter OL Groupe.

Pour Christian Lanier, qui suit l’actualité de l’Olympique Lyonnais depuis des décennies, tout part en vrilles au sein du club qui ne fait plus peur à personne. « Les décisions sont souvent prises dans le mauvais timing. Le recrutement a été précipité (aussi bien du côté des départs que des arrivées) sur les bases d’un passage loupé devant la DNCG. Des changements sont intervenus en cours de saison au sein même de la direction sur des postes importants. Et des promesses sur le futur mercato peuvent déstabiliser le groupe actuel. Sauf à gagner rapidement un match, un tout petit match, rien qu’un, l’OL s’expose à s’enfoncer en silence sous le regard de fans désorientés par le cap suivi », prévient le journaliste du Progrès. Difficile de lui donner tort tant le club rhodanien