OM ‍: Eyraud c'est fini, les supporters le virent

OM : Eyraud c'est fini, les supporters le virent

Icon Sport

La tension est à son maximum entre les supporters de l’Olympique de Marseille et la direction du club, incarnée par Jacques-Henri Eyraud et Hugues Ouvrard.

En début de semaine, les groupes de supporters de l’OM ont reçu une mise en demeure de la part du directeur général du club phocéen. Le vice-champion de France en titre menace de résilier la convention liant les parties, ce qui a provoqué la furie des Ultras. Dans une lettre ouverte à l’intention d’Hugues Ouvrard, les supporters olympiens ont tout simplement appelé au boycott de l’Olympique de Marseille et de ses dirigeants. Les réseaux sociaux officiels du club et les produits dérivés de la boutique de l’OM sont notamment dans le collimateur des Ultras, qui ne considèrent plus Jacques-Henri Eyraud comme leur président.

« Vous remettez en cause notre qualité de supporter de l’Olympique de Marseille. Immédiatement, la réaction de l’ensemble de la communauté marseillaise est sans équivoque. Anciennes gloires du Club, mairie, élus, journalistes, mais surtout l’ensemble des supporters sont unanimes : vous n’avez strictement rien compris à Marseille (…) En cet état, alors que nous sommes les garants depuis des décennies de l’identité de notre Club, nous ne vous considérons plus, ni vous-même, ni celui qui s’exprime à travers vous, Jacques Henri Eyraud, comme dirigeants de l’Olympique de Marseille. Il est désormais inutile de feindre dans les médias une volonté de dialogue. La rupture est consommée. De votre fait, le dialogue est devenu impossible. Enfin, nous demandons à tous les amoureux du Club de se faire entendre, eux aussi, dans ce combat en se désabonnant massivement de tous les réseaux sociaux, si chers à la direction. Nous demandons de boycotter aussi les produits dérivés de l’Olympique de Marseille » peut-on lire dans ce communiqué, où les Ultras concluent en annonçant une conférence de presse dans les prochains jours afin de « mettre un terme à cette mascarade ».