Les supporters de l’OM accusés, ça ne passe pas

Les supporters de l’OM accusés, ça ne passe pas

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Accroché par Strasbourg (2-2) dimanche dernier, l’Olympique de Marseille confirme ses difficultés à domicile. Certains estiment que la pression du Vélodrome nuit à l’équipe phocéenne. Mais cette explication ne fait pas l’unanimité.

Si l’Olympique de Marseille reste la meilleure équipe de Ligue 1 à l’extérieur cette saison, ses performances à domicile ne sont pas aussi satisfaisantes. Dimanche face à Strasbourg, les hommes d’Igor Tudor ont enchaîné un quatrième match sans victoire au Vélodrome en championnat. Un contraste lié aux supporters marseillais qui, d’après certains observateurs, imposent une énorme pression à leur équipe. Ce n’est pourtant pas l’avis de Jean-Charles De Bono. Bien au contraire.

« Arrêtons de me dire que le Stade Vélodrome fait peur aux joueurs de l’OM, a réagi le consultant de Football Club de Marseille. Il faut se mettre à la place d’un joueur qui s’apprête à rentrer sur le terrain. Je ne comprends pas ceux qui sont tétanisés. Le Stade Vélodrome est un atout supplémentaire et cela doit le rester plutôt que de devenir une défaillance. Est-ce qu’on imagine les adversaires, lorsqu’ils rentrent dans ce stade, qu’ils entendent 65 000 supporters dans les tribunes ? »

Balerdi et les autres n'ont pas d'excuse

« Je ne peux pas concevoir que le Vélodrome paralyse les joueurs de l’OM. C’est inconcevable, a jugé l’ancien Marseillais. Les joueurs qui ont été paralysés par la peur, ils faisaient trois matchs et ils ne jouaient plus jamais. Aujourd’hui, ce ne sont plus des joueurs qui font quelques matchs et qui disparaissent. Ils jouent toute la saison. Balerdi a pratiquement joué tous les matchs de championnat. Il ne devrait plus trembler. C’est la même chose pour Tavares. »

« Alexis Sanchez, quand il joue au Vélodrome, il ne tremble pas. Je ne comprends pas pourquoi contre le Paris Saint-Germain en Coupe de France, c’est le public qui a permis aux joueurs d’aller chercher la victoire et quelques matchs plus tard, le public devient un adversaire. Je n’arrive pas à le concevoir », a écarté Jean-Charles De Bono, persuadé que la ferveur du Vélodrome représente bien un atout pour l'Olympique de Marseille.