France ‍: Clauss parfait aux Pays-Bas, ce n'est pas si sûr

France : Clauss parfait aux Pays-Bas, ce n'est pas si sûr

Icon Sport

Passeur décisif sur le premier but de Mbappé, Jonathan Clauss a été très en vue avec l'Equipe de France aux Pays-Bas. Il s'est affirmé comme une option crédible à droite de la défense. Mais, il devra être aussi bon défensivement pour s'installer durablement dans le onze.

Si Kylian Mbappé a été dans la lumière à Amsterdam vendredi soir, c'est aussi un peu grâce à Jonathan Clauss. Le latéral marseillais a été remuant sur son côté droit, offrant de nombreuses occasions aux Bleus et surtout le premier but à Mbappé d'un centre parfait. Boudé par Deschamps au Qatar, Clauss revient en force alors qu'aucun joueur ne s'impose à droite de la défense avec les échecs Pavard et Koundé notamment. Les commentaires des observateurs sur Clauss étaient dithyrambiques mais peut-il réellement s'imposer dans le onze titulaire à l'avenir ?

Clauss reste perfectible défensivement

La question se pose et la réponse de La Provence n'est pas un oui franc. En effet, le quotidien régional marseillais reste dubitatif sur le point faible de Clauss : la solidité défensive. Très bon contre-attaquant, le latéral de l'OM n'est pas aussi performant quand il s'agit de se replier. La Provence pointe notamment certains oublis qu'a eu Clauss face aux Néerlandais. Des erreurs qui ne peuvent pas plaire à Deschamps, obnubilé par la solidité défensive de son Equipe de France. 

« Pour cet aspect défensif, il faudra voir contre une équipe plus dangereuse que ces Pays-Bas affaiblis par de nombreux blessés. Tout de même, quand les Bataves ont pensé réduire la marque par Malen (55e minute), Clauss était loin d’être irréprochable : pris dans son dos, il a été sauvé d’un rien par un hors-jeu du centreur Nathan Aké. Quand il est sorti, à la 80e minute, les faits ont toutefois joué en sa faveur : son remplaçant Malo Gusto, qui fêtait sa première sélection, a été fautif sur le but néerlandais (tout comme le gardien Mike Maignan) », a écrit La Provence dans son article. La meilleure chance de Clauss est donc bel et bien la défaillance de la concurrence à l'image de l'entrée ratée de Malo Gusto.