PSG ‍: Ibrahimovic, Cavani, Emery, Pierre Ménès livre ses vérités

PSG : Ibrahimovic, Cavani, Emery, Pierre Ménès livre ses vérités

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Que vaut vraiment le PSG ? Moins impressionnant que la saison passée, le club de la capitale sera directement en grand danger en ce mois de février avec la double confrontation face au FC Barcelone, qui peut déjà plomber sa saison en cas de mauvais résultat. En plus de cela, Paris ne peut plus se permettre de lâcher du lest en championnat, avec cette troisième place à trois longueurs d’une équipe de Monaco qui impressionne. Sept mois après son arrivée, Unai Emery n’a en tout cas pas du tout convaincu Pierre Ménès, qui dans sa chronique pour Direct Matin, explique pourquoi il est déçu par le rendement de la formation de l’entraineur espagnol.

« J’ai longtemps attendu avant de critiquer l’entraîneur basque, car il fallait lui laisser le temps d’arriver et de prendre ses marques dans un nouvel environnement. Et puis, il y a eu aussi le départ de Zlatan Ibrahimovic. Contrairement à d’autres, je pensais et je suis toujours convaincu qu’il s’agit d’une catastrophe pour cette équipe. Car Edinson Cavani marquait autant quand l’attaquant suédois était là, sauf qu’il y avait les buts d’Ibra en plus ainsi que ses passes décisives, et surtout son influence sur le groupe. Tout cela manque énormément à la formation parisienne. Mais cela fait maintenant six mois que Emery est à la tête de cette équipe et on s’aperçoit qu’elle a une incapacité à remporter les grands matchs au Parc des Princes. Quand on regarde évoluer le PSG cette saison, on s’aperçoit qu’il joue extrêmement bas sur le terrain en gardant le ballon mais sans franchement attaquer. Et lorsqu’elle le fait, l’équipe n’attaque qu’avec seulement trois joueurs, ce qui est vraiment plus que minimaliste (…) La patte «Emery» dans le jeu parisien est difficile à percevoir. Il n’y a pas de progression par rapport à la saison dernière. Il y a même une régression, ne serait-ce qu’avec le départ d’Ibrahimovic. Mais les dirigeants auraient dû l’anticiper, soit en le gardant, soit en recrutant un véritable attaquant. Evidemment, il n’y a pas de catastrophe. Car même si le 8e de finale de la Ligue des champions paraît hors de portée contre le FC Barcelone, qui semble sortir de sa mauvaise passe, Paris peut encore être champion et remporter les deux coupes nationales. Mais je ne vois pas, surtout dans les grands rendez-vous, un PSG séduisant et dominateur. Et c’est quand même la responsabilité de l’entraîneur », a souligné Pierre Ménès, pour qui ni le jeu, ni les résultats, ne donnent pour le moment raison à Unai Emery cette saison.