Les miracles au mercato, ça n’existe pas pour Dassier

Les miracles au mercato, ça n’existe pas pour Dassier

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Pendant un mois à partir du 1er janvier, les clubs auront le loisir de recruter ou vendre des joueurs pour peaufiner leur effectif. Ce n’est pas, dans la durée comme dans les faits, le grand chambardement de l’été, mais de nombreuses équipes, notamment en Angleterre, n’hésitent pas à tenter des gros coups pour changer la face de leur saison. En France, en dehors des deux extra-terrestres que sont le PSG et Monaco, c’est en général très prudent. C’est aussi la vision des choses de Jean-Claude Dassier, l’ancien président de l’OM qui revient sur cette période particulière dans la saison. 

« Il ne faut pas se raconter d’histoires. Vous pouvez toujours essayer de vendre un joueur mais il faut faire attention à ce que vous faites. S’il a fait un mauvais début de championnat, ça n’a échappé à personne. Peut-être que les Anglais ne l’ont pas vu mais ils vont quand même se renseigner avant de faire une offre. On raconte beaucoup d’histoires là-dessus mais c’est compliqué. Ce qui commande dans tous les cas, c’est votre compte en banque. On a des gens chargés de surveiller des joueurs avant cette fenêtre de transferts. Si on a un latéral gauche qui bat de l’aile et qu’on leur dit :  «Il nous faut quelqu’un mais pas à plus de quatre ou cinq millions», ces gars se mettent en action et mobilisent leur réseau. Après, vous faites rouler les dés et vous espérez avoir pris un bon élément. De toute façon, vous n’allez pas refaire la moitié de l’équipe, c’est vraiment pour compenser un poste en particulier ce mercato hivernal », a expliqué dans 20 Minutes l’ancien patron du club provençal, qui reconnaît que, à sa première saison à la tête de l’OM, il avait tenté de faire venir Alessandro Mancini (photo), sans jamais parvenir à finaliser l’affaire.