TV ‍: Laurie Delhostal annonce souffrir d'un cancer

TV : Laurie Delhostal annonce souffrir d'un cancer

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Désormais journaliste sur France Info et sur la chaîne L'Equipe, après avoir été sur Canal+, Laurie Delhostal a annoncé ce lundi sur les réseaux sociaux qu'elle souffrait d'un cancer.

Agée de 42 ans, et maman d’une petite fille de six ans, Laurie Dehostal est une des journalistes sportives françaises les plus connues, notamment en raison de son long passage sur Canal+ où elle a animé Samedi Sport, King of Ze Day ou bien encore Dimanche Soir Sports. Après un passage sur Eurosport pendant les JO de Tokyo, puis Prime Vidéo, elle est depuis la rentrée l’une des voix de France Info. Mais ce lundi, via son compte Instagram, Laurie Delhostal a annoncé une mauvaise nouvelle, puisque la co-présidente du collectif des Femmes Journalistes de Sport a annoncé qu’elle souffrait d’un cancer.

« Il y a un mois tout juste on m’a dit : « vous avez un cancer ». Paf. Il fallait « faire vite, car vous avez un enfant jeune ». « La totale », le max des traitements. Me suis demandée tout de suite si on pouvait considérer ça comme une sorte de super avantage (« bienvenue madame Delhostal, vous êtes une ultra VIP, pour vous ce sera le all inclusive »). Et comment on aurait fait si j’avais un enfant plus vieux (« Laisse tomber Bernard, son gosse sait faire ses lacets »). Ensuite j’ai pensé que j’avais pas trop le temps, mieux à faire. Pas l’âge pour ça, pas d’antécédents, pas juste, bon pas le choix. Puis j’ai beaucoup couru pour me sentir vivante avant qu’on me rende malade pour me garder vivante. J’ai découvert les IRM, Pet Scan, le Pac. Plein de médicaments pour ne pas vomir. Le bonnet de water-polo glacé pendant la chimio. J’ai tout de suite trouvé des avantages, comme le « Une chimio = Un cadeau ». Le premier c’était un bonnet. Pragmatisme. J’ai arrêté la télé de suite. Plus trop envie de rire dedans. Peur que mes cheveux tombent d’un coup pendant une pub. Tout le monde m’a dit « t’es une battante ». Résultat, la moitié du personnel soignant de Paris m’a vue pleurer. Bon j’ai fait du fractionné après ma première chimio. Pour voir. Pour l’instant je n’ai vomi sur personne et j’ai tous mes cheveux. Normalement on ne raconte pas ça à tout le monde, mais la vie n’est plus tout à fait normale. Je ne sais pas s’il faut le dire, mais je ne sais pas pourquoi il ne faudrait pas le dire. Je n’ai pas spécialement envie d’en parler, mais j’avais envie de parler », écrit, dans un message poignant, Laurie Delhostal, qui a reçu immédiatement des centaines de messages de soutien, et pas seulement du monde des médias.