L’ASSE en plein rêve, Caïazzo fait le malin

L’ASSE en plein rêve, Caïazzo fait le malin

De retour en Ligue 1 et vendue à un groupe jugé fiable, l’AS Saint-Etienne traverse enfin une période favorable. Voilà l’ancien co-président Bernard Caïazzo débarrassé des critiques et prêt à narguer ses détracteurs.

La saison ne pouvait pas mieux se terminer pour l’AS Saint-Etienne. Vainqueurs du barrage face à Metz (2-1, 2-2 ap), les Verts vont retrouver la Ligue 1 la saison prochaine. Et leurs ambitions seront sans doute revues à la hausse. Le club stéphanois a en effet confirmé son rachat par Kilmer Sports, le groupe canadien qui a nommé Ivan Gazidis président. Une grande réussite pour l’ancien co-président Bernard Caïazzo en position de force pour répondre aux commentaires suite à l’échec de la vente à David Blitzer en 2022.

« J'accepte la critique et à un moment donné je peux considérer qu'ils ont raison, vu de leur fenêtre, a réagi le complice de Roland Romeyer sur la chaîne TL7. La question est toute simple : c'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens. Qu'est-ce qu'on peut dire ? On est en Ligue 1, la mission est accomplie, on a un actionnaire de référence. Mon job était extrêmement simple : c'était d'être dans les instances et de pouvoir défendre les intérêts de l'ASSE. »

La fierté de Caïazzo

« Mon deuxième job, c'est d'aller trouver un actionnaire qui coche le plus de cases possibles, s'est-il défendu. Avec une règle fondamentale : conserver la direction du club et pérenniser les emplois. C'est pour ça qu'il y a deux ans, on pense qu'on est tout à fait d'accord avec le groupe Blitzer mais on se rend compte très vite qu'ils ne sont pas prêts à conserver la direction, ils veulent mettre des hommes à eux et deuxièmement ils ne veulent pas garantir les emplois du club et donc ça s'arrête parce que Roland et moi on estime que c'était un point non négociable, il n'était pas question de sacrifier nos collaborateurs. »

« Nous partons sereins, en paix, je pense qu'on ne pouvait pas mieux faire. Ce n'est pas la plus petite des victoires. Entre les deux, je préfère être en Ligue 2 avec Kilmer qu'en Ligue 1 sans Kilmer. Parce qu'en Ligue 1 il faut tenir, et si c'est pour faire le yoyo, on voit la difficulté de la Ligue 1 », a conclu Bernard Caïazzo, fier de retomber sur ses pieds après tant d’années difficiles aux commandes de l’AS Saint-Etienne.