ASSE ‍: Guy Roux balance sur les vieux présidents ‍!

ASSE : Guy Roux balance sur les vieux présidents !

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Empêtré à la dernière place de Ligue 1 et dans un projet de vente interminable, l'ASSE ne manque pas de problèmes à gérer encore plus depuis la mise à pied de Claude Puel. Pour Guy Roux, cette situation émane d'une co-présidence à bout de souffle.

Qui c'est les plus fortement en difficulté ? C'est les Verts. L'ASSE vit une saison galère avec une dernière place en Ligue 1, 12 points au compteur, ce qui représente l'un des pires départs de l'histoire du club en championnat. Les supporters ont déjà perdu patience, causant déjà des soucis pour le club avec la LFP. Et, en plus, le club à vendre ne trouve pas preneur, empêchant toute vision à moyen et long terme dans un Forez toujours plus embrumé. Un contexte global difficile auquel est venu se greffer le limogeage de Claude Puel le week-end dernier et donc un nouveau problème, trouver son remplaçant sur le banc des Verts. Pour l'Yonne Républicaine, Guy Roux a donné son ressenti sur la situation du grand club historique que représente l'AS Saint-Étienne.

Un duo qui détient une responsabilité dans la chute du club

L'ancien manitou de l'AJ Auxerre s'est montré pessimiste sur l'avenir de l'ASSE, à cause notamment du modèle bicéphale de gestion du club. « Deux hommes se sont retrouvés copropriétaires du club par un achat légal au moment où il était en vente. En Formule 1, il n’y a qu’un pilote par voiture, heureusement ! », a t-il indiqué. Tout en restant mesuré envers les deux hommes, Guy Roux pointe leurs responsabilités dans les problèmes actuels des Verts. « Bernard Caïazzo et Roland Romeyer sont pour une fois d’accord pour vendre. On ne devrait pas vendre un club quand on est dernier. Les deux coprésidents sont des gens honnêtes, mordus de foot et de leur club. Mais ils ont perdu la main depuis un certain temps et accompagné la dégringolade. Souhaitons-leur de ne pas se faire trop mal en tombant. Il y a trente ans, j’ai vu Roland Romeyer descendre un sac de maillots verts d’un bus de cadets nationaux venus jouer à l’Abbé-Deschamps. Il mérite le respect. », ajoute t-il. Une critique supplémentaire pour un duo qui a plus souvent fait l'unanimité contre eux que l'inverse.