Rennes ‍: Le président éteint l'incendie et soutient Gourcuff

Rennes : Le président éteint l'incendie et soutient Gourcuff

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La semaine passée, dans la foulée de la défaite de Rennes contre Caen, les supporters bretons avaient réclamé le départ de Christian Gourcuff, estimant que l'entraîneur rennais n'était plus du tout l'homme de la situation. Mais ce lundi soir, René Ruello, qui a rencontré ces mêmes supporters, a calmé le jeu en affirmant toutefois qu'il était forcément inquiet de la situation actuelle du Stade Rennais, actuel 15e de Ligue 1.

« Je ne suis absolument pas satisfait du classement actuel de l’équipe même si, avant la réception de Caen, nous restions sur trois matchs de très bonne qualité (...) Si je comprends la frustration des supporters ? Non seulement je la comprends mais je la partage totalement. Cependant, mon rôle de Président m’impose de prendre de la hauteur et du recul face à des évènements que je pense conjoncturels. C’est-à-dire de rester lucide et de ne pas être dominé par l’émotion qui forcément nous envahit après un match comme celui-là. Les joueurs sont évidemment comme nous, tous conscients de la médiocrité de cette dernière prestation et affectés par la situation. Il n’y a pas de recette miracle pour retrouver le cercle vertueux du succès. Il faut continuer à travailler le projet de jeu défini en début de saison avec le mental et pugnacité non seulement nécessaires mais indispensables. Je sais que Christian Gourcuff, son staff et les joueurs en ont pleinement conscience. Malgré ces vents contraires, j’ai pleine confiance en ce groupe pour qu’il relève la tête et se mette en mode « combat » tout en continuant à produire du jeu, indispensable pour durer, comme ce fut le cas contre Toulouse, Marseille, Nice et Saint-Etienne, a confié, sur le site officiel du Stade Rennais, le président du club, qui a annoncé qu’il travaillait actuellement pour faire venir un joker suite aux nombreuses blessures qui touchent l’effectif de Gourcuff. Nous recherchons activement un joker mais la réglementation impose qu’il évolue obligatoirement en France et les possibilités qui nous sont offertes sont extrêmement restreintes. Nous avons néanmoins pris des contacts. »