Quatre matchs pour Doumbia, c’est trop pour Antonetti

Quatre matchs pour Doumbia, c’est trop pour Antonetti

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L’entraineur du Stade Rennais n’a pas digéré le jugement rendu ce jeudi par la commission de discipline au sujet de son milieu de terrain. Tongo Doumbia, auteur d’une semelle très dangereuse sur Jaroslav Plasil après quelques minutes seulement dans le match entre Bordeaux et Rennes de décembre dernier, n’avait dans un premier temps reçu qu’un carton jaune. Après le passage du comité de visionnage, le rapport de l’arbitre et la commission de discipline, le Rennais est suspendu pour quatre rencontres. Frédéric Antonetti s’indigne.

« Parce que c'est un geste involontaire, on le voit sur les images. Je veux bien admettre une sanction, mais quatre matches, c'est vraiment beaucoup. Je pense que si le match n'avait pas été diffusé sur Canal+ le dimanche à 21h00, il serait même passé à travers », estime le technicien des « Rouge et Noir ». Si ce dernier en fait comme d’habitude de trop pour défendre son joueur, coupable d’un geste qui aurait pu briser la jambe et la saison du Tchèque, il n’a en revanche pas tort sur un point : le comité de visionnage intervient trop inégalement en fonction de la médiatisation des matchs, des équipes concernées ou des passages à la télé. René Girard l’avait déjà dénoncé récemment, mais le fait de savoir qu’un geste dangereux passe à Jour de Foot ou le dimanche soir en prime-time le rend malheureusement plus sanctionnable que lors d’un match du ventre-mou.

« Ce qui me gêne dans cette procédure, c'est que tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité. Il faudrait que la commission de visionnage procède de la sorte pour tous les matches, car moi aussi je vois souvent des gestes inadmissibles lors de certaines rencontres, et qui ne donnent pas lieu à sanction », a dénoncé le technicien corse qui devra se passer de son milieu de terrain pour tout le mois de janvier après cette sanction.