Régulièrement dans le viseur de l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, le PSG n’est désormais plus perçu comme un club ennemi par l’instance européenne.
La journée de mardi sera très certainement décisive pour le Paris Saint-Germain dans sa quête de toute puissance au sein du football mondial. Et pour cause, Nasser Al-Khelaïfi a fait déjouer les pronostics en s’opposant à la SuperLigue et en s’imposant comme le soutien n°1 de l’UEFA au côté du Bayern Munich. Chaleureusement remercié publiquement par Aleksandr Ceferin à l’issue du congrès de l’instance européenne mardi, Nasser Al-Khelaïfi est désormais perçu comme un allié de l’UEFA. Et cela change beaucoup de choses, alors que le PSG était souvent dans l’œil du cyclone, notamment en raison de ses dépenses sur le marché des transferts. A en croire Le Parisien, la donne a définitivement changé cette semaine.
« Paris et son président Nasser Al-Khelaïfi, en jouant la carte de la légitimité et de la fidélité à l’UEFA, ont su adopter la bonne stratégie » peut-on lire. « Pour le dirigeant qatarien, réélu mardi au comité exécutif de l’UEFA pour trois ans, c’est sans aucun doute une large victoire. En se rapprochant d’Aleksander Ceferin, le président de l’instance européenne, et en obtenant une réélection facile, le Qatarien assoit ses positions au sein d’un organisme continental qui ne lui a pas toujours ouvert les bras. Al-Khelaïfi s’est racheté une virginité. Le président du PSG aura largement œuvré pour le bien du football, mais aussi pour son pays, le Qatar, régulièrement attaqué pour son non-respect des droits humains dans le cadre de l’organisation de la Coupe du monde 2022. Sans compter que le patron du Paris Saint-Germain va de plus en plus peser sur les décisions de l’UEFA », explique Frédéric Gouaillard . Autant dire que Nasser Al-Khelaïfi a clairement pris un coup d’avance sur tout le monde mardi, et que cela va grandement servir les intérêts du Qatar et du PSG lorsqu'il s'agire de discuter avec l'UEFA.