Parc des Princes ‍: Anne Hidalgo vire le Qatar de son bureau

Parc des Princes : Anne Hidalgo vire le Qatar de son bureau

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La Maire de Paris commence à monter dans les tours concernant le dossier du Parc des Princes. Tandis que le PSG menace de quitter son stade pour avoir enfin une enceinte digne de son standing, Anne Hidalgo se fâche. 

Si Nasser Al-Khelaifi espérait pouvoir acheter le Parc des Princes à la ville de Paris afin de le rénover et le mettre aux normes modernes pour un grand club de football, le président qatari doit tomber de haut. Alors que NAK avait remis le couvert sur ce dossier qui empoisonne la vie du Paris Saint-Germain, menaçant désormais de déménager et de construire un nouveau stade en laissant le Parc à l'abandon, cela n'a eu aucun impact sur Anne Hidalgo. Pour l'élue socialiste, pas connue pour être du genre à changer d'avis, l'agitation menée par le président du PSG est inutile, car tant qu'elle sera maire de la capitale, le stade de la porte de Saint-Cloud restera une propriété de la municipalité. 

Le PSG ne sera jamais propriétaire du Parc des Princes

Dans un long entretien accordé à Ouest-France, la maire de Paris met un terme définitif aux espoirs des champions de France de pouvoir s'offrir le Parc des Princes. « La Ville a été mise en cause de façon assez violente pendant la Coupe du monde de football au Qatar, en nous accusant d’empêcher le club de se développer. Plus récemment des propos outranciers ont été tenus. Tout ça n’est pas sérieux. J’aime le foot, j’aime mon équipe. Je le répète : nous sommes prêts à étudier et accompagner des transformations du Parc. Je le redis aussi aujourd’hui et une bonne fois pour toutes : il n’y aura pas de vente du Parc des Princes, c’est le patrimoine des Parisiennes et des Parisiens. Le sujet est clos », prévient Anne Hidalgo, qui sait que le sujet est sensible, au moment où les investisseurs qataris et saoudiens ont largement investi à Paris. 

Pour le patron qatari du PSG, il ne reste finalement qu'un espoir, c'est qu'Anne Hidalgo ne se représente pas ou mieux encore pour le club qu'elle soit battue lors des élections en 2026. Il faut seulement que Nasser Al-Khelaifi soit un peu patient, même si ce n'est visiblement pas toujours sa première qualité. Et absolument rien ne dit que l'éventuel successeur de la membre du Parti Socialiste ne soit un partisan de la vente d'un des bijoux architecturaux de la capitale.