OL ‍: Vendre à Aulas, la moins pire des solutions

OL : Vendre à Aulas, la moins pire des solutions

Pour la vente de la LDLC Arena, l’Olympique Lyonnais a choisi de négocier avec Jean-Michel Aulas. Une décision approuvée par la Métropole de Lyon, même si le président Bruno Bernard aurait préféré que le club rhodanien conserve son bien.

Un an après la vente de sa section féminine à Michele Kang, l’Olympique Lyonnais va se séparer de la LDLC Arena. Le propriétaire John Textor a choisi de céder la salle polyvalente située à Décines contre la volonté de Bruno Bernard. De son côté, le président de la Métropole de Lyon ne comprend pas la décision du club rhodanien, mais se réjouit néanmoins de voir Jean-Michel Aulas entrer en négociations exclusives.

La Métropole soulagée grâce à JMA

« Mon choix était de ne pas vendre parce que je pense qu’il y avait un intérêt pour l'Olympique Lyonnais à garder l’Arena, un investissement intéressant, a réagi Bruno Bernard dans les colonnes du Progrès. De toute façon, il faudra garder une exploitation commune entre le stade et l’Arena, sinon on ne voit pas comment ça peut fonctionner. Mais une fois qu’on acte que l’Olympique Lyonnais veut vendre, et c’est son droit, je ne souhaitais pas que ça soit vendu à n’importe qui. Donc la solution retenue me convient. Beaucoup plus que si ça avait été des capitaux étrangers qui avaient repris derrière. »

On comprend que le président de la Métropole de Lyon n’était pas favorable au projet porté par Tony Parker. L’actionnaire majoritaire de l’ASVEL représentait effectivement les intérêts d’un homme d’affaires russo-hongrois, à la tête de la société Fedcom. « Si je suis satisfait du choix de l'Olympique Lyonnais ? Je note qu’a priori c’est une équipe autour de Jean-Michel Aulas qui va racheter l’Arena. C’était probablement la moins mauvaise solution », a estimé l’élu, qui n’a pas son mot à dire sur le choix de John Textor.