OL ‍: Textor n'est plus un pestiféré, un homme ose le dire

OL : Textor n'est plus un pestiféré, un homme ose le dire

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Salement critiqué pendant plusieurs mois, John Textor a renversé l'opinion publique du côté de Lyon. Même dans les médias, l'Américain a désormais ses supporters. 

Bien évidemment, l'Olympique Lyonnais ayant repris des couleurs, ceux qui accusaient John Textor et Eagle Football d'être venus racheter le club juste pour se faire du cash avant de repartir se font nettement plus discrets. D'autant que l'homme d'affaires américain a tenu ses promesses en réalisant un gros investissement lors du dernier mercato, John Textor dépensant plus de 50 millions d'euros pour permettre à l'OL de se relancer. C'est à présent le cas, l'équipe de Pierre Sage ayant montré comme l'OM et Lille qu'il fallait compter sur elle pour la deuxième partie de saison. Et même s'il est probablement trop tard pour viser le top 4 de Ligue 1, l'espoir est revenu du côté du Groupama Stadium. Souvent très critique, et avec le verbe très coloré, Eric Blanc a reconnu sur la chaîne L'Equipe qu'il était épaté par Textor et ce qu'il avait fait à Lyon.

Textor a payé pour l'OL, bravo

Alors que l'Américain fait encore l'objet de quelques critiques sur les plateaux de télé, l'ancien rugbyman international français a dit tout le bien qu'il pensait de l'OL version Eagle Football. « Lyon, moi, je suis emballé. Pendant six mois, on a chambré le propriétaire en disant qu’il était nul et que Lyon allait descendre. Là, ils viennent de gagner contre l’OM qu’est à l’agonie peut-être, mais qui est quand même huitième du Championnat de Ligue 1 et ils ont battu Lille qui est quatrième. Ils sont sortis de la zone rouge, c’est factuel. Donc Lyon, aujourd’hui, grâce au mercato, à Lyon le lundi, on est passé du blues à la cour d’école. Ils ont apporté des jeunes, visiblement cela donne du jus. Textor, il a le Mont-Blanc (ndlr : marque de stylo de luxe) et si t’es pas trop con en janvier, tu peux faire des acquisitions (…) Bravo au propriétaire, car on dit qu’il est nul mais pour l’instant, c'est gagnant. Quand il est arrivé, il y avait des herses à Lyon, sans même parler d’Aulas, mais moi je respecte le patron qui paie à la fin », a lancé Eric Blanc, sans convaincre la totalité des participants à l'Equipe du Soir.