OL ‍: Lyon en crise, le successeur d’Aulas nie tout en bloc

OL : Lyon en crise, le successeur d’Aulas nie tout en bloc

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Lanterne rouge de la Ligue 1 avec un point en quatre matchs, l’OL semble plongé dans la crise après la défaite face au PSG dimanche soir.

Opposé à un Paris Saint-Germain irrésistible en première mi-temps, l’Olympique Lyonnais n’a pas livré son pire match de la saison dimanche soir au Groupama Stadium. Mais le constat est une fois de plus le même pour Laurent Blanc ainsi que pour les supporters lyonnais : l’équipe a coulé en première mi-temps et malgré une timide réaction après le repos, l’OL s’est incliné et ne compte qu’un seul point en quatre matchs. Le bilan de ce début de championnat est catastrophique aussi bien sportivement qu’en coulisses, où la guerre entre Jean-Michel Aulas et John Textor n’a rien arrangé.

Le mercato a également été la source de frustrations chez les supporters avec les ventes de Castello Lukeba à Leipzig et de Bradley Barcola au PSG. Après la défaite de son équipe contre Paris dimanche soir au Groupama Stadium, le président exécutif du club rhodanien Santiago Cucci s’est présenté face aux journalistes. L’occasion pour lui d’éteindre l’incendie ou tout du moins d’essayer de le faire alors qu’au contraire de Jean-Michel Aulas, le propriétaire du club John Textor n’était pas à Lyon dimanche.

Santiago Cucci réfute la théorie de la crise à l'OL

« On est dans le dur mais je ne crois pas qu'il y ait une crise sportive c'est juste que le projet met un peu de temps à démarrer pour beaucoup de raisons et de sujets extra sportifs qu'on a géré. Ce n'est pas une excuse. Cette semaine a quand même été un cirque. On a parlé de beaucoup de choses mais pas forcément de sport » regrette le président exécutif de l’OL, discret depuis sa prise de fonctions au début de l’été, avant de poursuivre.

« Il y avait une coutume de ne pas parler le jour du match durant 36 ans et c'est pourtant ce qui s'est passé ce matin. Il faut avoir un peu de décence et avancer pour le projet du club. Le chantier est à la hauteur de ce que nous pensions. Cela fait trois années sur quatre que l'OL n'est pas européen. Il y a forcément des conséquences. Et quand on veut reprendre un projet de club avec des ambitions européennes, cela ne se fait pas en six semaines » a prévenu le président lyonnais, qui refuse de parler de crise sportive mais qui concède bien volontiers que les dernières semaines s’apparentent plus à un cirque qu’à autre chose du côté de l’OL. La trêve internationale tombe à un pic pour l’état-major du club rhodanien, qui va notamment devoir prendre une décision quant à l’avenir de Laurent Blanc, plus menacé que jamais après la gifle reçue face au PSG ce dimanche.