Le temps des économies n’est pas fini à l’OL

Le temps des économies n’est pas fini à l’OL

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Cet été, l’Olympique Lyonnais a tranché dans le vif en ce qui concerne l’animation de son marché des transferts, mettant fin aux dépenses somptueuses pour vendre deux joueurs à plus de 10 ME et se contenter de recruter trois jeunes joueurs. Un changement radical expliqué par les difficultés économiques que traverse le club rhodanien, ce qui, selon son président, est le lot de tous les clubs français, sauf le PSG bien sûr. Ainsi, Jean-Michel Aulas a tenu à rappeler d’autres coupes dans le budget du club étaient encore à prévoir et qu’il ne fallait pas s’attendre à une embellie dans les prochains mois au niveau financier.

« On a dit ce qu'on allait faire, tout le monde le savait y compris Rémi (Garde) lorsqu'il a pris ses fonctions. Il savait que l'on allègerait la masse salariale et que l'on investirait beaucoup moins que les autres années. On a fait une partie du chemin, on a toujours un budget de l'ordre de 140-150 millions d'euros car nous avons gardé les meilleurs. C'est une aventure de longue haleine. Tous les clubs français sont dans une difficulté économique forte sauf le PSG grâce à l'arrivée des Qataris, qui est une embellie pour Paris et pour tout le football français. L'optimisation des charges n'est pas terminée à Lyon, comme dans les autres clubs, il y a encore de gros efforts à faire dans l'avenir. Nous ne sommes pas complètement sortis de cet "amaigrissement" économique », a prévenu le président de l’Olympique Lyonnais, qui sait que, pour le moment, cette restructuration du club et le changement de stratégie porte ses fruits avec des résultats encourageants après un mois de compétition.