Grosso et Textor, ce n'est pas l'amour fou à l'OL

Grosso et Textor, ce n'est pas l'amour fou à l'OL

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Recruté par l'Olympique Lyonnais afin de remplacer d'urgence Laurent Blanc, Fabio Grosso est toujours en quête d'une première victoire. L'entraîneur italien avoue ne pas toujours être sur la même longueur d'onde que son patron. 

Le 16 septembre dernier, l’OL officialisait la signature de Fabio Grosso au poste d’entraîneur, le champion du monde 2006 s’engageant avec Lyon seulement jusqu’en juin 2024 avec une saison supplémentaire en cas de qualification européenne. John Textor a donc mis une pression maximale sur le successeur de Laurent Blanc, l’homme d’affaires américain ne voulant pas enchaîner les mauvaises saisons. Pourtant, Fabio Grosso est pour l’instant lancé dans une opération maintien, laquelle passe par une victoire impérative contre Clermont dimanche soir au Groupama Stadium. Motivé à bloc, le technicien italien de 45 ans doit cependant se faire à un nouvel environnement, et surtout au fait que son patron n’est que rarement à Lyon et gère tout cela de loin. Dans un entretien accordé au Progrès, Fabio Grosso admet sans problème que cet éloignement provoque parfois quelques grincements.

L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais a reconnu que John Textor et lui avaient de temps en temps des échanges plus tendus que si l’Américain était là au quotidien. « Pour être honnête avec tout le monde, il faut faire les choses telles qu’on les ressent, mais ici à Lyon, on ne m’a rien imposé, ni dans les discours. Bien sûr, tu dois avoir des relations avec tes supérieurs. Beaucoup travaillent ensemble, d’autres se placent au-dessus et demandent “pourquoi ci, pourquoi ça”. Quand tu fais tes choix clairs, comme avec tes joueurs, et avec loyauté, tu n’as pas de problème à en parler. En étant là au quotidien, tu as la mesure juste alors que quelqu’un qui n’est présent que ponctuellement ne l’a pas, donc parfois, on ne peut pas être d’accord », avoue Fabio Grosso, qui n’a aucun mal à fonctionner de cette manière, sachant qu’il savait à quoi s’en tenir lorsqu’il a signé son contrat avec Lyon. Nul doute qu’une victoire contre Clermont serait une bonne manière pour ramener de la sérénité dans sa relation avec John Textor.