Néo-retraité resté proche du vestiaire parisien où il a fini sa carrière, Grégory Coupet a beau avoir fait ses débuts à Saint-Etienne, il reste la figure emblématique de l’OL au poste de gardien de but. Avant de partir en Espagne, il a remporté sept titres de champion de France avec le club rhodanien, et il profite de cette réussite pour donner son avis sur le cas Yoann Gourcuff. Le milieu de terrain lyonnais est loin d’être considéré comme un titulaire par Rémi Garde, qui ne comptait pas le titulariser dans l’entrejeu malgré les absences forçant par exemple Maxime Gonalons à descendre d’un cran. Dans le match, l’ancien bordelais a une fois de plus été quelconque, ne justifiant toujours pas depuis son arrivée le prix de son transfert, son statut d’international et de leader technique. Pour Coupet, il est temps que Gourcuff se secoue s’il ne veut pas voir l’Euro lui passer sous le nez, surtout que ses performances actuelles empêchent de toute façon tout départ au mercato.
« Le cas Gourcuff devient une urgence et une affaire délicate à résoudre. Contre Lille il ne devait pas jouer. Finalement, il se retrouve sur le terrain mais sort assez rapidement. Cela prouve que jusqu'à présent il ne parvient pas à convaincre Rémi Garde et à partir de là ça devient urgent car il a un Euro qui se profile. S'il compte y participer, il va lui falloir du temps de jeu et il faudra surtout qu'il soit énorme ! Et cela n'a pas été le cas contre Lille... On a l'impression qu'il ne trouve pas sa place, qu'il ne trouve pas son jeu habituel. C'est un leader technique et on ne le ressent pas. (…) Un départ de Lyon, ce n'est pas non plus ce qu'il y a de mieux pour espérer jouer l'Euro. Et puis il a un coût et je ne pense pas qu'il y ait grand monde en cette période de crise qui puisse vraiment investir en sa personne. Je pense vraiment que le meilleur schéma pour lui c'est de se plier aux convictions de Rémi Garde, de donner le maximum et de "se mettre le cul par terre" comme on dit », a livré sans concession l’ancien gardien de l’OL, qui comme beaucoup, demeure toujours frustré par la différence énorme entre le potentiel du joueur aperçu pendant quelques mois à Bordeaux, et ce qui en résulte sur le terrain depuis près de deux ans.
