Aulas ‍: « ‍Si on m’empêche d’avancer... ‍»

Aulas : « Si on m’empêche d’avancer... »

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Parmi tous les dossiers chauds de cette fin de saison, Jean-Michel Aulas ne peut pas oublier celui qui est également un combat sur le long terme. Le Grand Stade de Lyon peine à sortir de terre tant les politiques locales et nationales se renvoient la balle pour faire accélérer les choses. Un comportement qui agace le président lyonnais, qui se veut toutefois confiant, mais prévient également qu’il ne restera pas totalement inactif bien longtemps.

« Pour moi les choses évoluent de façon positive contrairement à ce que tout le monde pense. J’espère participer à la reprise des enquêtes avant le 15 mai, car ce serait bien d’éviter la dead line de l’été pour ne pas perdre davantage de temps. J’ai confiance, je n’ai pas d’inquiétude profonde, j’ai des intuitions fortes et je suis légitimiste. Notre dossier est bon, mais c’est un investissement de tous les instants. Je suis un entrepreneur privé. Si on m’empêche d’avancer, je prendrai les dispositions qui s’imposent, mais je ne peux pas imaginer que ça ne se fasse pas. Il y a trois ou quatre ans d’efforts, je n’espère pas cinq. On a des soucis administratifs dus à la loi française. Les recours, ce sont des choses qui existent, c’est le lot pour les bâtisseurs, mais ça va avancer car c’est dans l’intérêt général. On a jusqu’à fin 2015 afin d’être prêt en vue de l’Euro », a prévenu Jean-Michel Aulas, même si l’UEFA souhaite vivement que les stades soient terminés bien avant cette date.