Aulas ‍: « ‍Si j’étais Nicollin… ‍»

Aulas : « Si j’étais Nicollin… »

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Le président lyonnais le reconnait lui-même, il a du mal à se reconnaitre dans l’effectif actuel de son club, tant ses joueurs semblent avoir les moyens de faire mieux que la troisième place actuelle, mais n’affichent pas le cœur et l’envie pour le faire. La déconvenue toulousaine a donc fait beaucoup de mal moralement – et aussi physiquement à Jean-Michel Aulas – qui, comme beaucoup de contre-performances cette saison, n’avait rien vu venir.

« J’ai entendu les commentaires... Vous savez, j’étais présent la veille du match à l’entraînement sur les conseils de Bernard Lacombe, et cela prouve juste que ce n’était pas suffisant ! Je mets ma santé, mon argent, ma vie personnelle et professionnelle aussi pour qu’on réussisse avec ce club. J’avais trouvé les joueurs bien, heureux. Je m’attendais à la réaction des Toulousains qui jouaient leur peau, à l’inverse je n’ai pas eu le sentiment qu’on ait joué la nôtre. Il y a eu une forme de suffisance alliée à un manque de certitudes. Les joueurs ont fait de bonnes choses cette saison mais dès que le doute survient, on ressent cette fébrilité, on a des images négatives dans la tête. Il n’y a pas assez de remise en cause individuelle et collective. Pour les joueurs, c’est plus simple de remettre en cause le voisin, pourtant dans cette équipe, j’en vois bien six sept capables de porter la responsabilité du discours du club, des joueurs qui ont envie de montrer de l’orgueil. Si j’étais Louis Nicollin, je le dirais autrement », a clairement fait comprendre le président lyonnais, en référence à son homologue et ami montpelliérain qui n’hésite pas à faire savoir crument ce qu’il pense de ses joueurs lorsque les choses n’évoluent pas à leur goût. Nul doute que le ton devrait se durcir si les choses n’évoluent pas dans le bon sens d’ici à la fin de la saison.