Le président lyonnais a clos la polémique en corroborant la version de l’arbitre de PSG – Lyon. Jean-Michel Aulas s’est tout simplement fait « gronder » pour une réflexion lancée dans un couloir.
Dans la polémique qui fait rage depuis les révélations du passage de Jean-Michel Aulas dans le vestiaire de l’arbitre dimanche à la mi-temps du match entre le PSG et Lyon, le président lyonnais s’est enfin exprimé. JMA a corroboré la version de l’homme en noir, comme quoi il s’était convoqué par ce dernier dans son bureau après avoir lâché un commentaire sur l’arbitrage dans les couloirs.
« Connaissant mes 22 ans d'expérience en Ligue 1, on se doute bien que je ne suis pas rentré dans le vestiaire de l'arbitre s'il ne m'y a pas invité, a d'abord rappelé Aulas. Je l'ai croisé en descendant, comme je le fais toujours dans ces matches-là, pour le conforter sur la décision qu'il avait prise de valider le but de Ludovic Giuly, qui n'était pas hors-jeu. J'en ai profité pour lui faire remarquer, qu'à mon sens, il n'y avait pas de carton jaune sur François Clerc. Et à ce moment-là, l'arbitre a tenu compte de cette remarque et m'a dit : "si vous avez des choses à dire, venez dans mon bureau". Donc il m'a convoqué manu militari pour me dire qu'à l'avenir, si j'avais des remarques à faire, je devais le faire les yeux dans les yeux. Je n'y suis pas allé pour parler avec l'arbitre. J'y suis allé pour me faire réprimander. J'ai écouté, je suis très respectueux. Le délégué était d'ailleurs présent. J'ai pris acte de la décision », a expliqué Jean-Michel Aulas sur L’Equipe TV.
Même si la bombe semble désormais définitivement désamorcée, cette situation laisse donc penser que l’arbitre de la rencontre a pour le moins agi maladroitement, car les hommes en noir n’ont pas pour habitude de convoquer en tête à tête tous les techniciens ou dirigeants qui leur font des réflexions sur leur arbitrage, au risque de voir un véritable défilé se produire devant leur vestiaire pendant la pause.
