L'OL enfume la Ligue 1, la LFP a donné son accord

L'OL enfume la Ligue 1, la LFP a donné son accord

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Dimanche après-midi, le match entre l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco a débuté avec un peu de retard et avec une visibilité réduite en raison de l'utilisation massive de fumigènes.

Bastien Dechepy a attendu quelques minutes que l'épaisse fumée provoquée par l'allumage de plusieurs dizaines de fumigènes autour de la pelouse du Groupama Stadium se dissipe avant de donner le coup d'envoi du choc entre Lyon et Monaco. Et c'est d'ailleurs dans ce brouillard que Ben Yedder a ouvert le score après quelques secondes de jeu. Il n'y a pas eu de surprise du côté des dirigeants de l'Olympique Lyonnais, puisqu'ils avaient donné leur accord pour que les supporters mettent en place cette animation très spectaculaire, et très fumeuse. Même si cela a provoqué un retard du coup d'envoi et que généralement la commission de discipline de la LFP n'aime pas ça, l'OL affirme ne craindre aucune sanction. En effet, contrairement à ce qui était arrivé à Nantes, lourdement sanctionné pour l'utilisation de 280 fumigènes en plein match en mars dernier contre Strasbourg, Lyon avait tout organisé.

L'OL a organisé cet embrasement du stade

Se confiant ce mardi dans Le Progrès, le stadium manager de l'Olympique Lyonnais repousse l'hypothèse d'une possible punition, et au contraire, il annonce que désormais l'OL veut multiplier ce genre d'animations. « Nous avions déposé une demande dans le cadre du dispositif expérimental d’utilisation des fumigènes. Cette demande précisait la façon dont ils étaient utilisés, leur nombre et le moment du match concerné. Nous avons dialogué avec les pompiers, puis obtenu l’accord de la Préfecture et de la Ligue Professionnelle de Football, comme nous l’avions déjà fait la saison précédente pour OL-OM et l’hommage à Paul Bocuse (...) Nous sommes favorables à la pyrotechnie festive encadrée. Nous souhaiterions même que le dispositif d’autorisation soit allégé. Dimanche, il n’y a pas eu un seul blessé. Nous continuerons donc à faire des demandes car nous voulons faire de cette pyrotechnie un moment de communion », a précisé Xavier Pierrot dans le quotidien régional.