Boghossian a percé malgré la politique de l'OM

Champion du monde 1998 et auteur d’une belle carrière qui l’a notamment emmené en Italie, Alain Boghossian est désormais l’entraîneur adjoint de Laurent Blanc en équipe de France. A l’occasion des Etoiles du Sport, à la Plagne, l’ancien milieu de terrain s’est confié au site internet de l’équipe sur les entraîneurs qui ont marqué sa carrière. « Bogho » a ainsi évoqué Henri Stambouli, qui a joué un rôle important à l’époque où il n’était qu’apprenti footballeur au centre de formation de l’Olympique de Marseille. Un club qui n’avait pas pour habitude de faire confiance aux jeunes à l’époque…

« Au centre de formation de Marseille, Henri Stambouli a été très important. Il a été déterminant car il m'a préparé au métier de footballeur. On sait qu'il y a beaucoup d'échecs dans les centres de formation. Sur 15-20 stagiaires, deux ou trois signent chez les professionnels. A l'époque à Marseille, il y en avait un ou deux. C'était donc très difficile, la barre était très haute. C'était l'époque Tapie où il y avait très peu de jeunes qui perçaient. Ils prenaient beaucoup de joueurs expérimentés et des stars. J'ai réussi à tirer mon épingle du jeu et Henri a compté dans ma réussite », a expliqué Alain Boghossian, qui a été l’un des seuls « survivants » du staff de Raymond Domenech après l’échec à la Coupe du monde 2010.