Galtier a refusé l'OM, sa femme n'a rien pu faire

Galtier a refusé l'OM, sa femme n'a rien pu faire

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L'été dernier, Christophe Galtier quittait le PSG après une expérience mitigée. Il aurait pu rejoindre presque dans la foulée... l'OM même si le technicien français a finalement refusé la proposition. 

Christophe Galtier a vécu des émotions énormes ces derniers mois, que ce soit avec le PSG ou au tribunal dans une affaire qui le liait avec l'OGC Nice concernant le ramadan. Et l'entraineur français a eu du mal à s'en remettre. Aujourd'hui au Qatar du côté d'Al-Duhail, Galtier tente de reprendre du plaisir. Pourtant, il aurait pu rester en France et pas n'importe où puisque l'automne dernier, l'OM l'a bien contacté. Un honneur pour le natif de la ville, surtout que Stéphane Tessier, avec lequel il a collaboré à Saint-Etienne, aurait été là pour l'accompagner. Mais voilà, le timing était mauvais selon Galtier. 

Galtier à l'OM, le rendez-vous manqué 

Lors de quelques mots échangés avec L'Equipe, l'ancien du PSG a en effet dévoilé les raisons pour lesquelles il a dit non à Pablo Longoria. « Le jour où j'ai pris la décision de ne pas rejoindre l'OM l’automne dernier a été le moment le plus difficile de ma carrière. Stéphane Tessier a été pendant cinq ans mon directeur à Saint-Étienne et il était présent lors de mon rendez-vous avec Pablo Longoria, en octobre. Je n'ai pas suivi le conseil de ma femme parce que le timing n'était pas bon. J'ai ressenti au fond de moi que je n'avais pas le droit d'associer malgré lui et malgré moi le club à mon rendez-vous au tribunal. La pression allait monter crescendo et j'allais dépenser de l'énergie pour ma défense. Les gens doivent prendre le fait que je leur ai dit non comme une grande marque de respect pour le club et le président Pablo. Et je sais qu'ils l'ont pris comme ça », a notamment avoué Galtier, qui pourrait être amené à revoir sa précédente décision l'été prochain. En effet, l'OM se cherche encore un entraineur et le timing pourrait cette fois être meilleur pour toutes les parties.