Pour l’OM, la lutte sera «féroce»

Pour l’OM, la lutte sera «féroce»

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Le président de l'OM veut absolument jouer la Ligue des Champions l'an prochain. Il faudra toutefois se battre jusqu'au bout.

Même si l’Olympique de Marseille connaît actuellement un passage à vide, et a vu plusieurs équipes revenir sur ses talons, Pape Diouf n’a pas l’intention de revoir ses ambitions à la baisse.
« Je crois qu’on ne peut pas faire des objectifs à la carte. Dans mon esprit, l’objectif fixé initialement en début de saison vaut toujours. C'est-à-dire obtenir l’une des deux premières places en championnat pour se qualifier directement en Champions League. Les prochains matches sont plutôt des affiches à savoir Nice, Lyon et Nancy. Ce ne sont pas des adversaires commodes. Mais, si on veut bien consulter le calendrier de chacun, ce championnat est très nivelé et très incertain quant à son issue. Donc, tous les matches s’annoncent compliqués et tous devront être joués avec la même application », a prévenu le président de l’OM à l’occasion d’une émission diffusé sur la chaîne du club.

Pour le patron du club phocéen, Nice et Rennes sont actuellement des rivaux solides, mais dont on ne connaît pas le potentiel sur le long terme. « Il y a quasiment une constante lors de chaque saison : une voire deux équipes viennent troubler un peu l’ordonnancement qui concerne ce que l’on appelle les grosses écuries. L’an passé, ce fut Nancy par exemple. Il est encore tôt pour donner une valeur définitive aux parcours de Rennes ou de Nice. Ce sont deux formations redoutables avec des entraîneurs qui connaissent aussi la musique, savent contrarier le jeu de l’adversaire, qui savent jouer sur le ressort psychologique. Il s’agit donc d’adversaires qu’il faut prendre en considération. Toutefois, il est trop tôt pour penser que ces équipes seront sur le podium en fin de saison. Ils en ont les velléités et les possibilités mais il y a aussi d’autres clubs comme Bordeaux ou nous-mêmes. Ce qui est certain, c’est que la lutte sera féroce », reconnaît Pape Diouf.