OM ‍: Ounahi veut partir, Marcelino lui montre la sortie

OM : Ounahi veut partir, Marcelino lui montre la sortie

Resté sur le banc lors des deux derniers matchs, Azzedine Ounahi s’interroge sur sa situation. Le milieu de terrain envisage de quitter l’Olympique de Marseille cet été. Et les propos de son entraîneur Marcelino ne devraient pas le rassurer.

Après Mattéo Guendouzi, prêté avec option d’achat à la Lazio Rome, l’Olympique de Marseille pourrait enregistrer un autre départ dans l’entrejeu. Cette fois, c’est Azzedine Ounahi qui pourrait emprunter la sortie à cause de sa situation. Le milieu de terrain a d’abord commencé la saison à un poste inhabituel pour lui, à savoir sur le couloir gauche, avec des performances insuffisantes.

Marcelino ne rassure pas Ounahi

Résultat, l’international marocain, qui avait tant brillé pendant la Coupe du monde 2022, avant son arrivée au club phocéen en janvier dernier, a dû rester sur le banc des remplaçants lors des deux derniers matchs de son équipe. Azzedine Ounahi a donc de quoi s’interroger sur son avenir à l’Olympique de Marseille. D’autant que l’entraîneur Marcelino n’a rien fait pour le rassurer pendant son passage en conférence de presse ce jeudi.

« C'est un joueur qui peut jouer à plusieurs postes, a décrit le coach espagnol. Si nous jouions à trois au milieu, il serait sur un côté (relayeur, ndlr), comme il l'a fait en sélection avec un grand rendement durant le Mondial. En jouant avec un milieu à deux, il pourrait être dans ce duo du milieu, mais ça arrivera peu. Il doit apporter plus, il en a la capacité. Si je choisis d'autres joueurs, c'est parce que dans le jeu, au sens large, ceux que je titularise nous apportent plus que lui. »

Le message est clair, Azzedine Ounahi ne donne pas satisfaction à son meilleur poste. En tout cas moins que ses concurrents Geoffrey Kondogbia, Jordan Veretout et Valentin Rongier. L’ancien joueur d’Angers n’a sûrement pas attendu l’explication de Marcelino. Avant la sortie du coach, L’Equipe confirmait ses envies d’ailleurs. Mais pour le moment, les approches saoudiennes et anglaises (Brentford et Burnley) n’ont pas l’air d’emballer le Marseillais.