OM ‍: Le fair-play financier trop dur avec Marseille, l’UEFA l’avoue

OM : Le fair-play financier trop dur avec Marseille, l’UEFA l’avoue

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L’UEFA envisage de changer quelques points de règlements en ce qui concerne le fair-play financier, et notamment dans les cas de clubs comme l’OM, mis sous pression ces derniers mois.

Dans le viseur du fair-play financier, l’Olympique de Marseille a une véritable épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Le club provençal est obligé d’équilibrer ses comptes et donc de vendre pour environ 60 ME de joueurs cet été. De quoi compliquer la mission du recrutement, surtout en cas de qualification pour la Ligue des Champions. Et surtout, de quoi pousser André Villas-Boas à se poser des questions sur son avenir si jamais ses meilleurs joueurs partent ailleurs. Une situation difficilement tenable pour l’OM, qui a changé de propriétaire en 2016, et a vu ce dernier investir pour redresser l’équipe. Forcément, l’équilibre financier est difficile à trouver pour les clubs rachetés, et les sanctions de l’UEFA paraissent injustes aux yeux des Marseillais. Un argument écouté par le président de l’instance européenne, qui a reconnu, sans donner trop de précisions, que des ajustements seraient faits, notamment concernant les clubs qui investissent pour grandir.

« C'est un système très réussi, il n'y a presque plus de pertes dans le football européen et maintenant nous devrons probablement nous adapter à différentes époques. Nos experts sont en discussion mais les changements ne se produiront pas très bientôt, je suppose. Il est trop tôt pour dire à quoi il ressemblera à l'avenir, mais nous y réfléchissons et nous devrons probablement nous adapter », a expliqué Aleksander Ceferin à propos du fair-play financier. Des propos prudents, tant l’idée n’est pas d’ouvrir la boite de Pandore, et de permettre aux nouveaux riches se payant un club de dépenser sans compter. Mais un peu plus de souplesse est demandée, par l’OM et d’autres clubs, quand des investissements raisonnables sont effectués afin de redresser des situations délicates, comme c’était le cas à Marseille avant l’arrivée de Frank McCourt.