OM ‍: Di Méco se paye un Domenech encore « ‍ridicule ‍»

OM : Di Méco se paye un Domenech encore « ridicule »

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Depuis son interview dans El Pais, le président marseillais Pablo Longoria est la cible de Raymond Domenech.

En critiquant la formation trop individualiste des joueurs en France et la difficulté des entraîneurs français à s’exporter, Pablo Longoria a touché une corde sensible. Très vite, le corporatisme bleu blanc rouge s’est acharné sur le président de l’OM, d’Antoine Kombouaré à Frédéric Antonetti en passant par Rudi Garcia et bien sûr Raymond Domenech. L’ancien coach du FC Nantes, où il a réussi l'exploit de battre un triste record, s’acharne sur Pablo Longoria. Pas de quoi déstabiliser le président de l’OM selon Eric Di Meco, qui estime au contraire que l’ancien sélectionneur de l’Equipe de France se ridiculise en prenant ainsi en grippe Pablo Longoria.

« Je n’ai pas l’impression que ça perturbe Longoria plus que ça. Ce qui le perturbera, c’est s’il n’y a pas de bons résultats et qu’il y a une gronde au Vélodrome mais ce ne sont pas les tweets de Raymond Domenech ou des affirmations de certains coachs… Quand Domenech fait ses tweets, à part être ridicule, il ne fait rien. J’attends avec impatience la saison prochaine pour voir l’OM de Pablo Longoria et si c’est critiquable, on critiquera. On ne va pas critiquer parce qu’il a dit un truc sur le football français qui est à moitié vrai. Longoria n’a répondu qu’à une question sur la situation du football français. J’aurais aimé que les entraîneurs s’engouffrent dans ce débat-là, ça nous ferait peut-être progressé un peu et on aurait d’autres coachs à l’étranger que le peu que l’on a aujourd’hui. C’est un jeune président et il vient d’arriver au club, il a fait le choix fort de faire venir cet entraîneur. Il y aura des débats la saison prochaine sur l’OM de Pablo Longoria et de Sampaoli mais surtout du président qui sera sous le feu des projecteurs » constate le consultant de RMC, qui regrette que les propos de Pablo Longoria dans les colonnes d’El Pais n’aient pas ouvert la porte à un débat constructif pour le football français.