L’OM fête encore 30 ans plus tard, c’est triste

L’OM fête encore 30 ans plus tard, c’est triste

Pour les 30 ans du sacre en Ligue des Champions, les supporters de l’Olympique de Marseille ont profité des festivités organisées vendredi soir. Mais ces célébrations mettent aussi en lumière l’absence de nouveaux exploits pour le club phocéen.

Les images sont impressionnantes. A l’occasion des 30 ans de la victoire en Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille et ses supporters ont organisé une énorme fête vendredi soir. Hormis la rediffusion de la finale contre le Milan AC, l’événement marquant concerne évidemment le craquage des 8 000 fumigènes sur 21 kilomètres le long du littoral. En tant que fan olympien, Jonatan MacHardy a apprécié, mais n’a pas pu s’empêcher de souligner le trou dans l’histoire du club.

« Ce n'est pas que ça me saoule, a commenté le chroniqueur de l’After sur RMC. Evidemment c'est magnifique de faire la fête, de célébrer le seul et unique club français qui a gagné la Ligue des Champions. C'était une épopée fabuleuse. Je trouve que l'histoire en général, même en prenant son côté sombre, c'est une histoire dingue qui est digne des plus grands films et des plus grands romans. Ça fait tout le côté mystique de cette épopée. »

Entre fierté et frustration

« Il y a des figures de proue de cette équipe qui sont des mecs géniaux, ils sont restés de grands noms du football : Didier Deschamps, Marcel Desailly, Fabien Barthez... Donc tu as forcément envie de les adorer, a ajouté le spécialiste. Le seul truc qui me chagrine, c'est que quand on prend un peu de recul, je me dis que s'il y a autant d'effervescence et de joie pour fêter l'anniversaire de ce titre 30 ans après, c'est un peu triste pour un club comme l'OM, qui est le plus grand club français, de ne pas avoir eu d'autres très grands moments à célébrer depuis 30 ans. »

« C'est un petit peu le revers de la médaille. Désolé de faire le peine-à-jouir ou le pisse-froid, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ça en voyant toutes ces festivités. Evidemment que ça rend fier. Mais je pense que les supporters les plus exigeants, et on sait à quel point les Marseillais le sont avec leur club, ont aussi ça dans un coin de leur tête », a nuancé Jonatan MacHardy, impatient de voir l’Olympique de Marseille rejouer les premiers rôles à l’échelle européenne.