Kamara paranoïaque à l'OM, tout s'explique

Kamara paranoïaque à l'OM, tout s'explique

Icon Sport

Boubacar Kamara a décidé de quitter l'OM libre de tout contrat pour s'engager avec Aston Villa. Une décision difficilement compréhensible pour certains fans et observateurs du club phocéen. 

L'OM disputera la Ligue des champions la saison prochaine, mais ce sera sans Boubacar Kamara. Le joueur de 21 ans était en effet désireux de découvrir un nouveau championnat et un nouveau football. Alors qu'un accord semblait être conclu avec l'Atlético Madrid, Kamara a finalement décidé de rejoindre Aston Villa, convaincu par le projet proposé par Steven Gerrard. Un choix curieux au vu du statut du club de Birmingham en Premier League (14e du championnat cette saison), qui ne jouera pas la Ligue des champions la saison prochaine et qui devrait avoir du mal à se mêler à la lutte pour le Big 4 dans les saisons à venir. Cependant, Mathieu Grégoire n'est pas si surpris que cela concernant Boubacar Kamara, méfiant selon lui de... l'OM. 

Le clan Kamara méfiant de l'OM et des médias 

Sur son compte Twitter, le journaliste est en effet revenu sur la signature de Kamara à Aston Villa, donnant quelques détails surprenants. « Absolument pas incompréhensible si on suit le dossier contractuel du bonhomme depuis 2016… Pas « seulement » la fameuse question d’argent pour Kamara. Sinon il n’aurait jamais signé pro à l’OM en 2017 quand des clubs étrangers proposaient plus. Il y a toujours eu une immense paranoïa dans son clan, vis-à-vis des dirigeants de l'OM, des médias… et beaucoup de mystères pour rien, en fait », a notamment indiqué Mathieu Grégoire, qui devrait avec cette sortie éclairer certains fans de l'OM. A Aston Villa, Boubacar Kamara retrouvera Morgan Sanson, qu'il a connu sur la Canebière et qui s'est retrouvé moins exposé qu'à Marseille. Kamara, qui vient d'être sélectionné par Didier Deschamps pour les prochains matchs de l'équipe de France en Ligue des Nations, va devoir prouver qu'il est capable de s'imposer en Premier League et de toujours prendre la même lumière, sous peine de voir son nouveau statut d'international être menacé.