Jacques Cardoze a connu la guerre, il est prêt pour l’OM

Jacques Cardoze a connu la guerre, il est prêt pour l’OM

Nouveau directeur de la communication de l’Olympique de Marseille, Jacques Cardoze réussit pour le moment ses débuts dans ce rôle difficile.

Arrivé à l’OM alors que le club provençal traversait une crise à beaucoup de niveaux, l’ancien journaliste et grand reporter avait montré sa motivation dès le départ, faisant le forcing auprès de Frank McCourt pour obtenir ce poste dont il rêvait. Désormais aux commandes, Jacques Cardoze n’hésite pas à monter au front contrairement à ses prédécesseurs, qui laissaient souvent le président ou le directeur sportif prendre la parole. Cette fois-ci, dès qu’il faut entendre la voix de l’OM et que cela dépasse le cadre du sportif, le « dir com » prend ses responsabilités. 

« C’était une stratégie assumée dès le départ entre Pablo Longoria et moi. L’idée étant de se partager les rôles, de faire en sorte que, lui ayant une immense connaissance du foot, il intervient sur ces domaines-là, mais il y en a qui sont « para-footballistiques » et sur lesquels, à mon avis, un président ne doit pas s’exposer. Je suis là pour le seconder. Si je prends des coups ? Pas tant que ça. Prendre des coups est une image, s’il y a des critiques sur le positionnement du club, il vaut mieux que ce ne soit pas Pablo qui soit visé », a confié Jacques Cardoze dans les colonnes de Sportune.fr. En tout cas, le baptême du feu est réussi pour celui qui a connu les grands reportages, et qui n’hésite pas à se servir de son expérience, avec forcément une grosse dose de relativisme, dans des moments de forte tension lors de sa carrière. 

L'énorme expérience de Jacques Cardoze 

« J’ai été habitué à des niveaux de stress, lorsque j’étais sur le terrain, avec un reportage à faire en très peu de temps, dans des conditions rocambolesques. Je pense aux ouragans, ou lorsque l’on ne dort pas de quinze jours et que l’on doit fabriquer beaucoup de reportages, pour raconter la vie des gens qui sont en détresse… J’ai connu ces moments-là et des moments de guerres aussi, en Irak ou au Liban. Ils vous apprennent à rester maître de vous-même, à essayer surtout, de ne pas se précipiter, pour trouver la juste mesure des choses. Mon expérience des moments critiques, aujourd’hui me sert », a livré celui qui présentait notamment Complément d’Enquête sur France 2 avant de dire oui à l’OM.