Grosse déprime à l’OM, la crainte d’Aubameyang

Grosse déprime à l’OM, la crainte d’Aubameyang

Après l'échec au troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille a enchaîné avec une nouvelle contre-performance à Metz (2-2) vendredi en Ligue 1. Inquiet, l’attaquant Pierre-Emerick Aubameyang craint les conséquences de ces résultats sur le mental de ses coéquipiers.

Encore un scénario improbable pour l’Olympique de Marseille. Déjà victimes de faits de jeu contre le Panathinaïkos, au troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, les hommes de Marcelino ont connu un scénario comparable à Metz (2-2), pourtant réduit à 10 à l’heure de jeu et ultra dominé avant la mi-temps.

Aubameyang veut un OM plus tueur

Seulement voilà, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang ont laissé les Messins en vie. « Quand on a le match en main comme en première période, il faut savoir tuer le suspense, a regretté l’attaquant marseillais après la rencontre. Devant, on n'a pas fait le boulot. On avait les occasions, on a tout bien fait. On s'est juste mis en danger tout seul. Heureusement qu'on revient à deux buts partout. Mais, honnêtement, on doit tuer le match bien avant. »

Ce discours, les Olympiens l’avaient déjà tenu il y a quelques jours. « J'ai l'impression qu'on n'a pas retenu la leçon du Panathinaïkos, car on a vécu un peu la même chose en milieu de semaine, a reconnu Pierre-Emerick Aubameyang. C'est quelque chose qui se travaille, je pense qu'on peut gagner en maturité pour mieux gérer ces phases là où l'on échoue à marquer le but du break. » Encore faudrait-il éviter de sombrer mentalement après ces coups durs.

« Il ne faut surtout pas douter, ce n'est pas le moment, a prévenu l’ancien Stéphanois. C'est vrai qu'on devait absolument gagner ce match ce (vendredi) soir. Tout comme le dernier match, où l'on devait se qualifier. Mais il ne faut surtout pas douter, car on fait de bonnes choses. On doit juste apprendre à tuer les matchs. On arrive à se créer de nombreuses occasions, maintenant il faut qu'on progresse dans la finition, ne plus laisser en vie nos adversaires. Car on domine nos matchs. »

« Il y a des faits de jeu qui donnent l'impression qu'on a la poisse, c'est vrai. Mais on ne peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes. Ce soir, la faute nous revient. Une association (avec Iliman Ndiaye) ne se crée pas du jour au lendemain, ça passe par le travail. Ça va finir par venir, j'en suis convaincu. Ce n'est qu'une question de boulot », a positivé l’international gabonais, sûr des forces de sa nouvelle équipe.