Gerets ‍: «Si je rate cette saison...»

Gerets : «Si je rate cette saison...»

L’entraîneur marseillais est revenu sur ce qui sera prochainement l’un des feuilletons du printemps : sa reconduction.

Dans un entretien à La Provence, Erik Gerets est revenu longtemps sur sa situation à Marseille. Une situation qu’il reconnait apprécier sans mal. « Quand je suis heureux quelque part, ça se voit. Dans la rue, les gens sont d'une telle chaleur avec moi que ça me touche ! Pour eux, je me mets la pression tout seul sur les épaules. J'ai vraiment conscience que nos résultats influent sur leur moral. J'ai le sentiment que je ne peux pas me rater parce que pour les gens, ici, l'OM c'est une religion. Ils critiquent, mais on ne se fâche pas. Ils finissent toujours par un "Allez, bonne chance pour ce week-end". C'est très particulier », estime l’entraîneur phocéen, qui n’oublie toutefois que la réalité du terrain pourrait le rattraper rapidement si les résultats n’étaient pas à la hauteur en cette fin de saison.


« On ne va quand même pas attendre la fin du mois d'avril pour prendre une décision. Si je rate cette saison, que je n'atteins pas l'objectif fixé de la deuxième place, je peux moi-même reconnaître ne pas avoir tiré le maximum de cette équipe malgré tout mon engagement. Malheureusement, si pour juger le travail il faut attendre le 30 mai, ce n'est pas bon pour moi comme pour le club. Pour rester très haut pendant une longue période, il faut aussi un peu de chance. Je ne me suis jamais caché derrière la blessure de Niang, mais ça représente un gros problème ajouté au départ de Cissé », reconnait Erik Gerets, qui souhaite surtout mettre les choses à plats avec son président Pape Diouf, à qui il ne veut vraiment rien cacher.


« Avec Pape, on s'est mis d'accord pour ne pas se faire imposer du stress par l'extérieur. Je ne ferai jamais rien dans son dos et lui non plus. Si je reçois une proposition écrite, je le lui dirai, et s'il souhaite changer d'entraîneur, il me le dira. Il faut choisir le moment juste pour se voir
», lâche simplement le Belge, qui a pour l’instant suffisamment à faire entre la Ligue 1 et la Coupe UEFA à venir pour se concentrer sur le terrain.