Les Marseillais n’ont pas baissé les bras dans la course au titre, mais ne semblent pas non plus se bercer d’illusions.
Pour beaucoup, la défaite à Montpellier, qui est désormais un concurrent aux places européennes qui plus est, a mis un sacré coup aux ambitions marseillaises. L’occasion était en effet bien belle pour l’OM de revenir à distance respectable de Girondins accrochés par Boulogne et qui se préparent à un délicat déplacement à Rennes le week-end prochain. Mais les Phocéens se sont inclinés dans l’Hérault, et avec ce revers les espoirs de titre sont presque tombés à l’eau.
« Mathématiquement, ça reste jouable. Même si on est très loin, qu'on n'a plus de joker et que ça s'annonce très compliqué, on n'est pas du style à baisser les bras, donc on va jouer le coup à fond. Idem en Coupes nationales et en Europa League. Ça fait tellement longtemps que Marseille attend un titre... Lorsque j'ai signé à l'OM, c'était pour être champion de France. C'est pour moi la plus belle des choses... », a presque déjà regretté Benoit Cheyrou qui, à l’image de son équipe, est loin d’avoir retrouvé le rythme qui était le sien pendant l’automne, même s’il estime que le coup de barre de la fin d’année est derrière lui.
« J'ai eu un coup de moins bien en fin d'année 2009. Je ne saurais pas vraiment l'expliquer. J'ai bien redémarré en 2010. Dans une saison, on a forcément des hauts et des bas. C'est pour ça que j'essaye toujours d'avoir du recul par rapport aux évènements. Lorsque tout est au top, je ne m'enflamme pas. Idem lorsque tout va mal, je ne perds pas pied. Je garde confiance en moi et je poursuis ma route. J'ai vite appris que dans ce métier, tout était très fragile », a analysé l’ancien lillois et auxerrois, un temps annoncé à la porte des Bleus, et qui aimerait désormais être au moins à la porte de la Ligue des Champions avec son club.
