Puni par Deschamps et la FFF, sa vengeance est terrible

Puni par Deschamps et la FFF, sa vengeance est terrible

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Ancien milieu de terrain, Ludovic Obraniak est un personnage bien connu du paysage du football français. Passé sur le banc du Touquet comme entraîneur lors de la saison 2021/2022, il estime que Didier Deschamps et la Fédération Française de Football (FFF) lui ont barré la route dans sa réussite.

Retraité depuis 2018, l'ancien joueur de Lille est désormais un consultant assidu sur la chaîne L'Équipe, où il décrypte l'actualité du ballon rond. Mais en 2021, il tente une première expérience comme coach, au sein du club Le Touquet AC. Une saison compliquée en National 3 avec un bilan décevant de 7 victoires, 5 matchs et 16 défaites. Alors sans licence d'entraîneur à l'époque, Ludovic Obraniak estime que Didier Deschamps et la FFF ont joué un rôle dans cet échec car il a été souvent pénalisé. L'ancien international avec la Pologne (34 sélections) s'est exprimé sur cet échec à l'occasion d'un entretien avec Quentin Westberg, Sébastien Bassong et Ricardo Faty lors du podcast Ballon, Main, Corps sur l'influence de l'entraîneur de l'équipe de France pour l'empêcher de travailler dans les meilleures conditions au Touquet.

Deschamps responsable de l'échec d'Obraniak ?

« J’ai dit deux ou trois trucs sur Deschamps et en contrepartie, j’ai mangé des gravats et des cailloux pendant quelques mois. Quand j’étais entraîneur au Touquet, il (Deschamps, NDLR) m’a renvoyé l’ascenseur comme il fallait. Je n’ai pas coaché mon équipe une seule fois sur le banc, j’ai coaché toute l’année en tribune. Ils ne m’ont pas suspendu, mais ils m’ont empêché. La règle où il faut un an d’ancienneté en tant que numéro un, tu changes juste sur la feuille de match le numéro un et le numéro deux, personne ne t’embête jamais. Je n’avais pas le droit de parler, de me lever. On a pris des amendes, plein de trucs » a avoué le vainqueur de la Ligue 1 en 2011 avec le LOSC. Si Ludovic Obraniak confirme sa frustration, il affirme ne pas baisser les bras et vouloir s'imposer comme dirigeant dans un club. « On aurait pu s'appeler, s'expliquer, mais c'est comme ça. Je pense que je suis loin d’être un bon numéro un, je ne suis pas prêt. Je pense que j’ai besoin de passer par une étape d’adjoint derrière quelqu’un pendant quelques mois. Je me vois plus comme un directeur sportif, d’homme de l’ombre qui fédère en coulisse » a ajouté l'ancien entraîneur adjoint à l'IC Lambersart. Une reconversion comme directeur sportif est désormais envisagée pour Ludovic Obraniak.