EdF ‍: Le coup de gueule de Didier Deschamps

EdF : Le coup de gueule de Didier Deschamps

C'est encore loin, mais la Coupe du monde 2030 fait déjà réagir un Didier Deschamps perplexe sur l'évolution du football et les décisions de la FIFA sur le plan éthique. 

Sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps s’inscrit dans la durée avec son contrat allant jusqu’à la Coupe du monde 2026. Autant dire que l’actualité internationale sur le long terme le concerne, même si absolument rien ne garantit qu’il sera encore en place pour le Mondial suivant, en 2030. Néanmoins, l’actualité veut que cette Coupe du monde, qui permettra de célébrer le centenaire de cette épreuve créée en 1930 par le Français Jules Rimet, se jouera sur trois continents différents. Après le fiasco de l’Euro 2020 disputé dans plus de 10 pays différents, rien n’arrête les organisateurs qui veulent concerner le plus de monde possible, quitte à créer des situations alambiquées. Ainsi, pour ce rendez-vous qui sera officiellement organisé par l’Espagne, le Portugal et le Maroc, trois matchs d’ouverture auront lieu en Amérique du Sud (Argentine, Uruguay et Paraguay), pour faire référence à la première édition qui a eu lieu en Uruguay. 

Des pays avantagés, Deschamps n'aime pas ça

Didier Deschamps n’a pas pu s’empêcher de souligner l’aberration sportive que représentent ces déplacements de plusieurs milliers de kilomètres en plein tournoi, et l’avantage qu’auront certaines équipes à évoluer chez eux pour la première rencontre notamment. Cela sans compter le volet écologique qui est très loin des préoccupations de la FIFA bien évidemment. « Au-delà du fait que c’est une tendance à vouloir organiser des événements sur plusieurs pays, il y a quand même une particularité d’avoir trois matchs sur le continent sud-américain. Je ne connais pas les trois équipes qui vont être concernées par ces trois rencontres, mais les équipes sud-américaines vont avoir un match à domicile. Les trois autres vont devoir se déplacer là-bas, puis se re-déplacer. Je ne sais pas qui comprend ces décisions. Moi j’aime bien les choses cohérentes. Sur un plan sportif, et de l’éthique, je ne pense qu’on n’y est pas trop », a balancé le sélectionneur de l’équipe de France, pas loin de dire tout haut que le sportif et l’éthique, cela fait bien longtemps que la FIFA ne s’en préoccupe pas vraiment.