ASSE ‍: Nice exempté de règles sanitaires, Caïazzo voit rouge ‍!

ASSE : Nice exempté de règles sanitaires, Caïazzo voit rouge !

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En raison des mesures sanitaires imposées par la Ligue de Football Professionnel, plusieurs rencontres ont déjà été reportées. De quoi provoquer des tensions entre présidents.

Prévu pour l’ouverture de la saison vendredi dernier, le choc entre l’Olympique de Marseille et l’AS Saint-Etienne n’a pas pu avoir lieu. En cause, plusieurs cas de covid-19 constatés dans l’effectif phocéen. L’OGC Nice, pas non plus épargné par l’épidémie, s’attendait donc à voir son match face à Lens reporté. Mais non, le Gym a pu jouer dimanche et s’imposer (2-1), pour le plus grand bonheur de Jean-Pierre Rivère.

« Ce match n'aurait pas dû avoir lieu, car on était dans le quotas de quatre positifs et on a demandé un assouplissement à la Ligue », a reconnu le président des Aiglons sur France Bleu Azur. Une révélation choquante pour l’ASSE, qui se demande pourquoi sa rencontre n’a pas bénéficié de la même clémence. « On doit comprendre pourquoi un match est reporté et pas l'autre, sinon c'est l'arbitraire le plus total, Bernard Caïazzo. On est perdus, c'est dur de démêler tout ça. »

« Si M. Caïazzo a envie de fantasmer… »

« Jean-Pierre Rivère dit qu'il peut demander des assouplissements à la Ligue mais nous n'avons même pas été prévenus. On ne nous a rien demandé et Xavier Thuilot a d'ailleurs adressé un courrier salé à Didier Quillot. Il s'agit de connaître les règles du jeu, pas de montrer certains du doigt », a conclu le co-président stéphanois, qui a ensuite reçu les explications d’un Rivère agacé. « Vous avez une commission de six médecins qui sont indépendants et décident si il y a match, a confié le Niçois. Je ne connais aucun de ses membres et j'ai seulement voulu dire que le match a failli ne pas se jouer. »

« On avait un joueur positif qui a été finalement négatif, ça s'est joué à quelques heures, a-t-il précisé. J'aurais plutôt dû aussi dire que, avec d'autres présidents, nous sommes en train d'obtenir des assouplissements car, si on reste dans ce schéma, notre championnat est en danger. Mais est-ce que vous imaginez qu'un président a le pouvoir d'influencer des médecins sur un report ? Si M. Caïazzo a envie de fantasmer, il peut le faire. Mais il ne faut pas me prêter des pouvoirs que je n'ai pas. » Décidément, cette crise sanitaire ne cesse de provoquer des tensions entre les patrons de L1.