OL ‍: Crise, Favre, Aulas répond aux attaques sur Twitter

OL : Crise, Favre, Aulas répond aux attaques sur Twitter

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Adepte des réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais, a répondu à certains twittos virulents qui lui ont posé des questions sur la crise actuelle, mais aussi sur la non-venue de Lucien Favre en décembre dernier.

Du côté de Lyon, plus personne ne se cache... L'OL est bel et bien en crise. Avec un triste bilan global de cinq victoires en quatorze matchs, une situation délicate en Ligue des Champions après une défaite contre Séville puis la Juventus, et un très mauvais départ en L1 avec un retard de 13 points sur le leader niçois, le club rhodanien est dans le dur. Cela, Jean-Michel Aulas ne le conteste pas, mais par contre le président lyonnais n’apprécie pas les critiques portant sur l'ambition de sa formation, qui reste l'un des clubs phares du football français de part son histoire récente. « Se contenter des places sur le podium ? Vous êtes gonflé ou amnésique, car L'OL depuis 20 ans, c'est 38 titres, chez les hommes et les femmes. Mais aussi 20 ans en Coupe d’Europe et le premier club français sur 20 ans », a lancé Aulas, qui défend donc son club avec un bilan à long terme. Une habitude pour le président, qui se cache souvent à tort ou à raison derrière l'histoire de l'OL quand son club vit une période difficile.

Mis à part la crise, un autre sujet fait débat du côté de la capitale des Gaules depuis plusieurs jours. Et c'est celui menant à Bruno Génésio. Si l'entraîneur maison garde la confiance de son club, le coach rhodanien est clairement remis en cause par certains supporters, qui auraient aimé voir Lucien Favre à sa place. « Favre ? C'est sûrement un bon entraîneur, mais il était en litige avec son club quand on l'a contacté en décembre dernier. Il n'était donc pas libre », a avoué le président Aulas, qui révèle donc pourquoi l'actuel entraîneur de Nice, solide leader de la L1 grâce à son invincibilité, n'a pas pu rejoindre l'OL en décembre 2015 après le départ d'Hubert Fournier.