Le choc opposant l’Olympique de Marseille au Paris Saint-Germain, dimanche soir au Parc des Princes, a fait naitre de nombreuses polémiques.
La plus marquante est bien évidemment celle concernant Neymar et Alvaro Gonzalez. Et pour cause, le meneur de jeu du PSG a accusé le défenseur marseillais de racisme. « La seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir frappé ce connard. La VAR condamne mon agression, c'est facile. Je vois qu'ils montrent l'image du raciste qui me traite de fils de pute de singe...je veux le voir !! Quand je fais le sombrero vous me punissez, quand je réagis ,je suis expulsé. Et eux ? » a publié la star brésilienne via son compte Twitter, cette nuit. Pour l’heure, les accusations de Neymar ne sont pas prouvées, et l’ancien défenseur de Villarreal s’est très rapidement défendu d’être raciste, également sur les réseaux sociaux, après le succès de son équipe.
Dans les heures à venir, les instances compétentes de la Ligue de Football Professionnel vont décortiquer les images afin de savoir si Alvaro Gonzalez a tenu des propos racistes à l’encontre de Neymar. Mais concrètement, que risque le défenseur espagnol, par ailleurs auteur d’un très bon match contre le PSG, si les accusations de Neymar étaient prouvées ? Selon le barème fixé par la Fédération Française de Football dans son annexe des règlements généraux, c’est une suspension pouvant aller jusqu’à dix matchs que risque tout joueur auteurs de « propos, geste et/ou attitude visant une personne en raison notamment de son idéologie, sa race, son appartenance ethnique, sa confession, sa nationalité, son apparence, son orientation sexuelle, son sexe ou son handicap ».
De leurs côtés, les entraîneurs étaient très prudents au moment d’évoquer cette polémique après la rencontre. « Neymar était un peu énervé avec la situation. J'espère que ça ne va pas noircir notre victoire. Je ne pense pas parce qu'Alvaro est un joueur expérimenté. Il n'y a pas de place pour le racisme dans le foot. Je ne pense pas que c'était le cas. On a aussi Di Maria qui a craché sur notre joueur » a lâché André Villas-Boas en conférence de presse. De son côté, Thomas Tuchel a reconnu qu’il n’avait rien entendu. « Neymar m'a dit qu'il y avait eu une insulte raciste. Mais je n'ai pas entendu sur le terrain ». L'affaire sera donc à suivre de près dans les jours à venir...