Nouvelle plainte et samedi décisif, Mathias Pogba joue gros

Nouvelle plainte et samedi décisif, Mathias Pogba joue gros

Mathias Pogba est sur le point d'être déféré après sa garde à vue, et une deuxième plainte contre lui a été déposée dans cette affaire qui se retourne contre le grand frère de Paul Pogba. 

L’affaire Pogba, qu’il avait lui-même sur la place publique en annonçant des révélations sulfureuses dans des vidéos, est en train de retomber lourdement sur Mathias Pogba. Non seulement le grand frère de Paul Pogba n’a désormais aucune intention de faire ces fameuses révélations qui auraient pu mettre les Bleus dans un sacré embarras et, selon lui, ruiner l’image de l’international tricolore aux yeux du grand public et de ses coéquipiers, mais en plus une deuxième plainte à son encontre a été enregistrée. Après celle de Paul Pogba, c’est la représentante de ce dernier, Rafaela Pimenta, qui avait incité le joueur de la Juventus à porter plainte, qui aurait reçu des menaces et a porté plainte elle-même, dévoile Le Parisien ce samedi. Celle qui succède à Mino Raiola estime avoir été victime de pression de la part de Mathias Pogba pour que Paul règle son « ardoise » supposée de 13 millions d’euros, sinon des représailles auraient lieu.

Des messages conservées comme preuves ?

La femme d’affaire brésilienne aurait conservé des messages menaçants de la part de l’aine de la famille Pogba. Rafaela Pimenta a profité de son audition en août dans le cadre de cette histoire pour porter plainte à son tour pour « extorsion en bande organisée ». Celle-ci s’ajoute directement à l’enquête en cours, et qui a déjà bien avancé ces derniers jours. Ce sont donc désormais cinq personnes qui sont en garde à vue dans cette affaire et Mathias Pogba, s’il n’est peut-être pas le commanditaire, est en tout cas un lien évident entre le champion du monde et les racketteurs. Ces cinq personnes vont être présentées devant un juge ce samedi, à l’issue de leur garde à vue, et ils en sauront un peu plus sur la suite des évènements et notamment s’ils sont libres de repartir ou s’ils sont conservés avec une possible mise en examen.