Le Barça sans pitié pour Henry

Le Barça sans pitié pour Henry

Annoncé comme l’avant-centre titulaire du FC Barcelone cette saison, Thierry Henry ne sera même pas sur le banc samedi soir contre Santander.

« Décision technique »


Thierry Henry n’en finit plus d’avaler des couleuvres. Censé être enfin l’avant-centre titulaire cette saison à Barcelone, après avoir passé une bonne partie de la saison passée sur le flanc gauche, le Français a vu son ami Samuel Eto’o lui griller la politesse lors des matchs de pré-saison. Résultat : l’ex-Gunner était à nouveau décalé par Pep Guardiola lors de la première journée, marquée par une défaite surprise (1-0) et un match terne de Henry, sur lequel la presse ibérique tombait à bras raccourcis.

Le Camp Nou n’aura pas l’occasion d’en faire de même. Après l’entraînement de samedi matin, auquel l’Antillais a participé normalement, Guardiola annonçait que Henry et Sylvinho sortaient du groupe appelé à défier Santander samedi soir. Une « décision technique » selon le site du club catalan qui dit toutefois son nom : mise à l’écart. De quoi relancer rapidement les rumeurs d’un retour en Angleterre, où vit la fille du joueur, lors du mercato hivernal. A moins que l’intéressé n’accepte un rôle réduit au sein du Barça. El Mundo Deportivo évoquait d’ailleurs récemment un profil à la Henrik Larsson, super joker des Blaugrana à son époque.

Quid des Bleus ?


Les prestations de Henry avec les Bleus, avec notamment un 46e but en sélection à la clé face à la Serbie (2-1), n’ont pas calmé les ardeurs en Catalogne. D’autant que le natif des Ulis avait été une nouvelle fois décalé sur le flanc gauche par Raymond Domenech lors de l’entrée en jeu de Nicolas Anelka en deuxième période. « Comment ça s'est décidé ? Demandez au coach. Il avait besoin de moi sur le côté », avait grommelé « Titi » après coup. Tout heureux de sauver sa tête sur ce match, Domenech n’avait pas eu à se plaindre. Mais Henry ne semble pas avoir convaincu Guardiola, qui possède en Bojan Krkic une solution idéale de remplacement.

Nicolas Soto