Mbappé dynamite le fisc espagnol

Mbappé dynamite le fisc espagnol

En fin de contrat cet été, Kylian Mbappé devrait quitter le Paris Saint-Germain pour le Real Madrid. L’attaquant français percevra un salaire inférieur chez les Merengue. Mais une nouvelle loi bientôt votée dans la capitale espagnole devrait lui permettre de bénéficier d’un avantage fiscal.

Luis Enrique garde le silence. Après la démonstration face à l’Olympique Lyonnais (4-1) dimanche en Ligue 1, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a encore refusé d’évoquer l’avenir de Kylian Mbappé. L’Espagnol esquivera le sujet tant que la direction et le principal intéressé resteront muets. Personne n’a donc confirmé le départ de l’attaquant en fin de contrat. Mais des deux côtés des Pyrénées, tout le monde considère le Français comme la future star du Real Madrid. La preuve avec le surnom donné à une loi en préparation en Espagne.

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Selon le journal El Nacional, le gouvernement de la région de Madrid s’apprête à voter une nouvelle mesure fiscale. Cette dernière aura pour but de réduire l’impôt régional pour les étrangers qui viendront s’installer dans la capitale espagnole, et qui y réaliseront des investissements. Vous l’aurez compris, on parle déjà de la « loi Mbappé » alors que l’arrivée probable du Parisien n’en est pas à l’origine. Les élus locaux tentent simplement d’attirer de nouveaux investisseurs étrangers à Madrid. Quoi qu’il en soit, en cas de signature à la Maison Blanche, Kylian Mbappé bénéficierait d’un bel avantage fiscal.

Un nouvel argument pour Mbappé

Le capitaine de l’équipe de France, s’il décidait d’investir dans sa nouvelle ville, ne paierait que 24,5% d’impôt sur le revenu, alors qu’un travailleur espagnol rémunéré entre 12 000 et 18 000 euros brut par an est imposé à 22,5%. Il s’agirait donc d’un argument supplémentaire pour le Bondynois dont le salaire au Real serait inférieur à celui perçu à Paris. L’initiative n’est pas inédite en Espagne. En 2005, deux ans après l’arrivée de l’Anglais, la « loi Beckham », qui a depuis été supprimée, avait plafonné le taux d’imposition des nouveaux travailleurs étrangers à Madrid à 24%, et ce quel que soit leur salaire.